Juventus : Rabiot attendu au tournant
De retour mercredi contre Sassuolo après avoir été testé positif au Covid-19, Adrien Rabiot doit se faire violence cette saison et être plus efficace avait prévenu Massimiliano Allegri.
Remplacé à un gros quart d’heure de la fin de la demi-finale de la Ligue des nations entre les Bleus et la Belgique (3-2), le 7 octobre dernier, Adrien Rabiot n’avait pas participé à la finale remportée contre l’Espagne trois jours plus tard (2-1). Et ce car il avait été contraint de déclarer forfait après avoir été testé positif au Covid-19. A l’isolement depuis, l’ancien Parisien n’a pas pris part aux trois derniers matchs de la Juventus, qui a étendu dimanche sur la pelouse de l’Inter sa série d’invincibilité à huit matchs consécutifs toutes compétitions confondues (1-1).
Malgré cette série, les Turinois, seulement sixièmes de Serie A, comptent déjà dix longueurs de retard sur les deux leaders, Naples, la dernière équipe à les avoir battus (2-1, 3e journée), et l’AC Milan, contre qui ils n’ont pu faire mieux que match nul (1-1, 4e journée). Mais ils vont désormais attaquer des matchs a priori plus abordables sur le papier avant la prochaine trêve internationale, à commencer par leur duel de mercredi (18h30) contre Sassuolo, qui pointe au treizième rang du classement du championnat italien. Un match qui marque le retour dans le groupe turinois d’Adrien Rabiot, comme l’a annoncé Allegri mardi en conférence de presse.
Allegri : "Si j'étais lui, je serais en colère"
Un troisième entraîneur en autant de saisons pour le Francilien, lui qui a d’abord évolué sous les ordres de Maurizio Sarri puis Andrea Pirlo, avant le retour d’Allegri cet été. Et le technicien transalpin attend (beaucoup) plus de son milieu de terrain : "Adrien est comme Bernardeschi. S’ils sont à la Juve, c’est qu’ils sont doués techniquement. La différence réside dans ce que vous avez dans le mental, dans l'objectif personnel au service de l'équipe et dans votre l'envie à vous remettre en question et de vous améliorer. Ce qui compte, c'est l'engagement que vous avez à tirer au but, à l'entraînement, et à passer le ballon. Parfois, il manque un de ces éléments."
"Si j'étais lui, je serais en colère. Il a marqué 10 buts en deux ans en Italie. Ce sont toutes des choses qu'il doit améliorer et je pense qu'il le fera cette année", déclarait-il ainsi fin septembre. Une constante pour celui qui n’a jamais inscrit plus de quatre buts en championnat dans sa carrière (en 2014-2015 avec le PSG et la saison dernière avec la Juve). Des statistiques qu’il serait bien inspiré d’améliorer.