XV de France : Un appel à plus de solidarité lancé par Raphaël Ibañez
Face aux polémiques nées de la décision de World Rugby d'allonger la fenêtre internationale de novembre, Raphaël Ibañez a appelé au calme et au dialogue autour du XV de France.
C’est un tweet tout sauf innocent que Raphaël Ibañez a publié ce lundi. Depuis la décision prise jeudi dernier par World Rugby d’allonger la fenêtre internationale de novembre à sept semaines avec six matchs mais également de surseoir à l’application du Règlement 9 régulant la mise à disposition des joueurs par les clubs, les clubs du Top 14 et la Fédération Française de rugby (FFR) sont à couteaux tirés. Alors que Fabien Galthié n’a pas hésité à dire qu’il comptait sur une fenêtre internationale à six matchs et pas un de plus, les déclarations vont tous azimuts. Paul Goze et plusieurs présidents de clubs ont ensuite fustigé le manque de dialogue de la part de World Rugby et de la FFR puis la Ligue Nationale de rugby a contre-attaqué avant que Franck Azéma ne lance un avertissement net et sans équivoque à Fabien Galthié. Face à ce remue-ménage, le manager du XV de France a tenté de calmer les esprits.
Ibañez appelle au dialogue entre Fédération et clubs
Via son compte Twitter officiel, avec lequel il a récemment confirmé la reprise d’activité du staff du XV de France, Raphaël Ibañez a réagi aux récentes polémiques. Alors que chacune des deux parties semble camper sur ses positions et que le fragile consensus trouvé pour le Tournoi des 6 Nations 2020, avec les clubs qui ont mis à disposition de Fabien Galthié 42 joueurs pour préparer chaque rencontre, s’étiole petit à petit, le manager du XV de France appelle au dialogue dans l’intérêt du rugby français. « Pendant dix ans, le XV de France a sombré jusqu’à descendre au neuvième rang du classement mondial. Nous relevons à peine la tête, et la Coupe du Monde en France est dans trois ans, rappelle l’ancien talonneur international. Discutons et soyons solidaires avec notre équipe nationale, car tout le rugby français y gagnera. » Un appel qui, dans le contexte actuel, pourrait s’avérer vain si chacun n’y met pas du sien.