NBA : Embiid et KAT ont totalement craqué !
Joël Embiid et Karl-Anthony Towns se sont violemment accrochés, mercredi, lors du succès des Sixers sur les Wolves (117-95), les deux pivots étant renvoyés aux vestiaires dès le troisième quart.
L’affiche était alléchante. Et pas seulement parce que les Sixers et les Wolves émargeaient parmi les rares équipes encore invaincues après à peine plus d’une semaine de compétition. Le choc entre Philadelphie et Minnesota valait également pour son duel en haute altitude entre Joël Embiid et Karl-Anthony Towns, que beaucoup considèrent comme les deux meilleurs pivots du moment. Et ce d’autant plus que les deux hommes se vouent une certaine inimité, entretenue à coups de trash-talking, que ce soit sur le parquet ou les réseaux sociaux. La confrontation entre les deux hommes, mercredi, n’a fait que confirmer cet antagonisme…
Sur une action a priori anodine, Towns et Embiid se sont en effet violemment accrochés, terminant leur longue empoignade au sol après que l’intérieur des Wolves a déclenché une droite qui s’est transformé en clé à la tête. Il a finalement fallu l’intervention de leurs coéquipiers, dont un Ben Simmons qui n’a pas hésité à attraper KAT à la gorge, pour mettre fin au pugilat. Et égal à lui-même, Joël Embiid n’en a pas perdu le sourire, célébrant au contraire cette bagarre avec Mike Scott, spécialiste de la chose, avant de chauffer un peu plus le public, qui le raccompagnait aux vestiaires à coups de «MVP ! MVP !».
Un match à sens unique
A l’issue du match, le Camerounais était d’ailleurs plutôt content de lui-même. "J’aime entrer dans la tête de mes adversaires", a-t-il ainsi lancé pour expliquer cette bagarre "sortie de nulle part". Le natif de Yaoundé était d’autant plus satisfait que les Sixers l’ont finalement emporté 117-95 et qu’à son sens, le risque de suspension est à exclure. "Je n’ai donné aucun coup. Je ne devrais donc pas être suspendu", a-t-il ainsi affirmé, son adversaire étant quant à lui "seulement déçu par la défaite".
Une défaite en forme de correction, Philadelphie s’imposant finalement 117-95 après avoir viré à la pause avec 19 longueurs d’avance. On peut compter sur Joël Embiid, qui en était à 19 points à 7 sur 14, pour s’en être donné à cœur joie face à son meilleur ennemi…