NBA : Dinwiddie et les Nets enfoncent un peu plus les Pelicans
Treizième défaite de suite pour les Pelicans. La faute aux Nets et à Spencer Dinwiddie (31 pts) qui sont venus s'imposer sur le parquet de New Orleans après prolongation.
En annonçant en janvier dernier son intention de quitter la Nouvelle-Orléans et en cherchant à forcer son transfert avec la trade dealine de février, Anthony Davis avait complètement sonné la Louisiane et la NBA entière. Si un échange n’a pas été conclu en février, ce n’était qu’une question de temps. Un temps que les Pelicans ont parfaitement géré pour récupérer la meilleure contrepartie. Après la gueule de bois, le sourire était finalement revenu grâce aux arrivées de Brandon Ingram, Lonzo Ball et Josh Hart (+ 3 premiers tours de Draft). Ces trois recrues estivales venues de L.A conjuguées au coup de chance d’hériter du premier choix de la Draft 2019 et donc de Zion Williamson ont finalement renversé la tendance et l’avenir s’annonçait radieux.
Le coup dur Zion
Six mois après, c’est clairement la soupe à la grimace. Mardi soir à domicile, les hommes d’Alvin Gentry ont subi une treizième défaite de suite face aux Nets après prolongations (108-101). Si les Warriors et leur cascade de blessures conservent le bonnet d’âne de la Ligue (5V-23D), les Pelicans ne sont qu’à une victoire (ou défaite) de faire pire (6V-22D). Les espoirs entraperçus ou espérés durant la trêve estivale ont rapidement laissé place aux doutes. La blessure au ménisque de Williamson, phénomène physique, avant même le début de la saison a rapidement mis un coup derrière la tête de la franchise. Sans sa désormais « superstar » jusqu’à la fin décembre, la possibilité de voir la Nouvelle-Orléans se battre pour les play-offs dans une Conférence Ouest ultra-concurrentielle a été vite réduite à néant.
Holiday sur le départ, Gentry menacé ?
Pourtant avec Ingram, Ball et Jrue Holiday en plus des vétérans Derrick Favors et J.J.Redick, les Pels ont des arguments à faire valoir. Mais il convient de rappeler que, malgré leur talents intrinsèques indéniables, les trois ex-Lakers viennent d’une franchise qui n’avait gagné que 37 matchs la saison dernière et qu’ils avaient eu toutes les peines du monde à enfiler le costume de leader au moment de la blessure de LeBron James. Ce roster a du talent et la saison de Brandon Ingram (24,9 points, 7,1 reb, 3,6 passes de moyenne) est là pour le rappeler mais il est encore trop vert. Face à la deuxième partie de saison qui se profile et malgré un retour de Zion qui se profile, le front office réfléchit d’ailleurs à l’idée d’échanger Holiday, pourtant annoncé le nouveau leader après le départ de Davis. On savait que les Pelicans allaient sûrement tanker mais en perdant l’un des meilleurs « two-way player », le message est désormais clair. Reste à savoir si Gentry sera toujours là pour mener la barque…