Les Pelicans, 13emes de la Conférence Ouest la saison passée, tenteront de faire mieux lors du prochain exercice. Ils « doivent » faire mieux pour être plus précis. Surtout lorsqu’on possède dans ses rangs un phénomène comme Zion Williamson. Le numéro un de la Draft 2019 a 20 ans et tout l’avenir devant lui.

L’ailier de 2 mètres a déjà marqué les esprits en battant notamment le record de précocité de la plus longue série de rencontres à 20 points minimum en poussant le bouchon à sept matchs, effaçant des tablettes Carmelo Anthony. Rapide et mobile malgré son imposant gabarit (129 kilos), le natif de Salisbury en Caroline du Nord est un « athlète unique de sa génération » selon Kevin Durant. Il est comparé notamment à Charles Barkley, Anthony Mason et Larry Johnson… Fera-t-il mieux que ses illustres ainés ?

Pas limité à un poste

La prochaine saison sera intéressante à suivre pour Williamson, 22,5 points de moyenne en seulement 24 matchs en raison d’une blessure au genou, qui va devoir composer avec un nouveau coach. Stan Van Gundy vient de débarquer à New Orleans et l’objectif est évidemment de retrouver les playoffs. Les Pelicans s’appuieront indubitablement sur le numéro 1 qui incarne tous les espoirs d’une ville. L’intérieur est attendu forcément au tournant.

A quelle position évoluera-t-il, peut-on déjà se demander ? Avant de fouler les parquets, l’intérieur aux multiples talents ne doit pas être enfermé à un poste. Avis actuel de Van Gundy. « Il s'impose comme un incroyable playmaker pour un joueur de sa taille. On parle d'un garçon qui peut prendre le rebond, lancer un contre et faire le jeu, estime le coach à la moustache. Il peut faire des passes après un dribble. Il a aussi cette capacité à terminer au-dessus de gars plus grands à l'intérieur. »

Un rôle à la Giannis Antetokounmpo ?

Williamson risque donc de ne pas être limité à un poste. Au départ, en tout cas. « Je ne veux pas le voir seulement comme un 4 ou un 5. Je ne suis pas sûr que les étiquettes comptent avec lui. On va partir d'un point au début de la saison, et nous allons voir ce qu'il peut faire et comment les choses vont évoluer », souligne l’ancien coach de Miami, Orlando et Detroit. La pépite de New Orleans pourra-t-il avoir un rôle à la manière d’un Giannis Antetokounmpo chez les Bucks en s’imposant comme l’élément à tout faire ? Possible…

Pour s’envoler vers de meilleures performances avec les playoffs en ligne de mire, les Pelicans auront besoin de leur jeune star au top. Mais pour briller face aux grosses écuries, Stan Van Gundy pourrait aussi accorder un rôle important aux autres joueurs et associer du bon « matos » autour de Williamson. « Je crois que le plus important, ça reste de savoir dans quelles positions on veut le trouver, les joueurs qui seront les meilleurs autour de lui », estime Van Gundy. Pour porter le ballon et mettre Zion dans les meilleures dispositions, il y a notamment Lonzo Ball et Brandon Ingram. Sans oublier Josh Hart, Nickeil Alexander-Walker et Jaxson Hayes. Les vétérans Jrue Holiday et JJ Redick, qui a évolué sous les ordres du moustachu à Orlando durant cinq saisons, pourraient également apporter leur expérience. Portrait de Zion avant les Playoffs :