NBA - Quel rôle pour Evan Fournier aux Knicks ?
Après plusieurs saisons à Denver, Orlando et Boston, Evan Fournier a débarqué l’été dernier chez les New York Knicks où il est très attendu.
Il en rêvait et il a été exaucé cet été. Evan Fournier a rejoint les Knicks pour quatre ans et un beau contrat de 73 millions de dollars. Le Français de 28 ans voulait jouer à New York et il s’y sent déjà comme chez lui. « Je me sens chez moi, déjà. C'est quand même un signe fort ! Quand je sors mon chien, que je me balade en ville, je n'ai pas l'impression que je viens d'arriver. Je crois que je corresponds à l'image de cette ville : quelqu'un d'ambitieux, de « tough » (dur), qui n'a pas peur de prendre ses responsabilités », vient de confier « Fourmiz » à L’Equipe, sur un nuage. Reste maintenant à briller sur les parquets.
Fournier semble parfaitement s’acclimater
La pression est certaine pour le représentant tricolore qui avait crucifié les Etats-Unis (83-76) lors du premier match des Bleus aux Jeux Olympiques à Tokyo. « Si tu n'es pas bon, tu te fais dégommer », est parfaitement conscient Fournier. « J'ai passé sept années géniales à Orlando, mais que tu perdes ou pas, là-bas, ça leur est un peu égal. Moi je veux des challenges quand je me lève le matin. Ça me stimule beaucoup d'être ici », a-t-il ajouté. Il est servi chez les Knicks et pour le moment, le Français semble parfaitement s’acclimater.
Fournier (2,01 m) s’intègre bien à la ville mais surtout aux Knicks et à la mentalité de l’équipe dirigée par Tom Thibodeau, le rigoureux coach de la franchise new-yorkaise. La présaison s’est bien déroulée même si les statistiques du Français restent limitées avec 9,8 points en 25 minutes et une adresse insuffisante (35,5%). Les Knicks comptent sur « Fourmiz » pour retrouver les play-offs mais surtout pour mieux y figurer (une seule victoire lors de l'élimination au premier tour par les Atlanta Hawks). « Si on ne joue pas les play-offs, c'est clairement la catastrophe ! », reconnaît celui qui va disputer une onzième saison en NBA après ses expériences à Denver, Orlando et Boston.
Avec Tom Thibodeau, Evan Fournier devra défendre
Pour briller en play-offs, les New York Knicks, 4emes de la conférence Est l’an dernier, auront besoin du scoreur français. En tant que tel, il pourra faire un peu de place dans la raquette pour Julius Randle, auteur d’une grande dernière saison. Mais avec Thibodeau, Evan Fournier devra défendre. Cela tombe bien, l’arrière et ailier veut franchir un nouveau cap en devenant un meilleur défenseur. « Je pense que je suis un bon défenseur, c’est certain, a-t-il concédé au NY Post. Vous pouvez demander à mon ancien coach, (Steve) Clifford, à ce sujet. Je me considère comme quelqu’un qui donne tout sur le parquet, donc je ne suis pas inquiet par la défense. Même en tant qu’équipe, nous serons bons défensivement. Aucun doute là-dessus. »
Pour se faire une belle place chez les mythiques Knicks, le joueur de 28 ans (29 le 29 octobre) sait qu’il devra élever son niveau de jeu en défense pour satisfaire son intransigeant technicien. Mais il sera là avant tout pour enfiler les paniers. L'arrière-scoreur de l’équipe de France s’affichera comme une des gâchettes principales de la franchise de Big Apple avec Julius Randle, Kemba Walker et Derrick Rose, un secteur déficient la saison dernière. « Fourmiz » débarque avec joie et une très grosse envie chez les Knicks dont il pourrait devenir l’un des hommes essentiels. Et s’illustrer comme un des chouchous du Madison Square Garden, salle mythique où il rêvait d’évoluer. Fournier a tout ce qu’il faut pour y faire sa place.
Monclar : "Fournier va amener sa grinta aux Knicks !"