NBA : Quel destin pour les Cavaliers avec Love ?
Avec la prolongation de contrat de Kevin Love, Cleveland entend rester compétitif à court terme, malgré le départ cet été de LeBron James à Los Angeles. Un pari très osé.
L’histoire d’amour continue entre Love et les Cavs. L’ailier fort a signé hier un nouveau contrat de 4 ans avec le finaliste en titre, pour un montant de 120 M$. Un choix fort de la part de la direction, qui fait ainsi le choix de donner les clés du camion à Kevin Love, en lui offrant un bail digne d’un franchise player. Avec cette décision, la mission est claire : éviter une reconstruction douloureuse et conserver sa mainmise au sommet d’une Conférence Est très ouverte après l’envol de LeBron James aux Lakers.
La déception des Finales
Sauf que le passé ne plaide pas vraiment en faveur de Love. Transféré dans l’Ohio à l’été 2014 au moment du retour de King James sur ses terres natales, l’intérieur de 29 ans divise les fans depuis son arrivée à la Quicken Loans Arena. Si les Cavaliers ont empoché le trophée Larry O’Brien en 2016, le rendement du quintuple All-Star a souvent été remis en cause dans les travées de la Q.
Pas assez bon et efficace en défense, trop inconstant en attaque dans les moments clés, Love a eu du mal à enfiler le costume de lieutenant du King aux cotés de Kyrie Irving. Sans l’Uncle Drew lors du dernier exercice, ce ne fut pas forcément mieux, avec une moyenne de points en-dessous de la barre des 20 unités en saison régulière et une production lors des Finales NBA contre Golden State loin des standards requis pour gêner les Warriors (19 pts à 40% aux tirs).
Un Love en mode Wolves ?
C’est un peu la hantise des ardents supporters des Cavs : retrouver sous le maillot de Cleveland le Kevin Love des Timberwolves. A savoir un joueur All-Star, extrêmement productif au scoring et sous les panneaux (26.1 pts et 9.6 rbs lors de sa dernière année à Minnesota), mais incapable d’influer positivement sur les résultats de son équipe. A Minneapolis, l’ailier fort n’a jamais su, en six saisons, guider sa franchise jusqu’aux Playoffs. C’est pourtant l’objectif minimum qui lui sera demandé dans quelques semaines à l’heure de la reprise. La balle est maintenant dans son camp. Le futur de Cleveland entre ses mains.