NBA - Gregg Popovich : "Si Trump avait un cerveau..."
Le contexte brûlant aux Etats-Unis fait sortir de ses gonds Gregg Popovich, qui a toujours été très engagé contre Donald Trump.
Gregg Popovich a délivré un long message à propos de la situation aux Etats-Unis, qui dégénère à la suite de la mort de George Floyd, cet homme noir de 46 ans tué à Minneapolis après une arrestation policière. Le coach des Spurs a appelé lui-même The Nation, et ce n'est pas un hasard car il s'agit de l'hebdomadaire le plus ancien du pays et clairement orienté à gauche. Créé en 1865, il avait à la base été mis en place afin d'abolir l'esclavage. « Pop » s'attaque à Donald Trump comme il ne l'avait encore jamais fait.
« Martin Luther King disait quand venir, chaque jour »
« On avait déjà vu tout ce racisme et cette violence policière depuis longtemps, mais rien ne change. Et sans leadership, ça ne changera jamais. Les blancs ont toujours évité ce problème, car c'est notre privilège, mais il faut que ça change. Si Donald Trump avait un cerveau, même s'il était cynique à 99%, il dirait quelque chose pour unir les gens... Mais il ne s'en soucie pas, ça montre à quel point il est détraqué. Il n'agit que sur ce qui lui profite personnellement. On a juste besoin d'un président qui dise que les vies noires comptent, qui dise Black Lives Matter. Mais il ne peut pas, car c'est plus important pour lui de calmer le petit groupe de soutiens qui approuvent sa folie. De plus, c'est le bouffon du sénateur Mitch McConnell, qui détruit le pays pour les générations à venir. Et il ne le sait même pas. »
Pour Gregg Popovich, ce Mitch McConnell a précisément « détruit notre justice et notre environnement, et il a aussi essayé de détruire notre système de santé ». L'entraîneur de 71 ans, quintuple champion NBA et qui dirige les Spurs depuis 1996, qualifie encore Donald Trump de « lâche, qui s'enfuit comme un enfant à l'école primaire » : « Il vaut mieux l'ignorer, il ne peut rien faire puisque c'est un idiot détraqué. Désormais, il faut mieux organiser les manifestations. Martin Luther King disait quand venir, chaque jour. Si tout le monde va et vient dans tous les sens, ça ne ne fonctionne pas. Il faut une meilleure organisation afin que ce ne soit pas récupéré de mauvaise façon. »