NBA - Caruso, l’improbable "GOAT" des Lakers
Chouchou des fans des Lakers, Alex Caruso est aussi adoré par ses coéquipiers, à l'image de LeBron James, qui lui a donné un surnom particulièrement élogieux.
Alex Caruso est le "GOAT" (pour "Greatest Of All Time", soit le meilleur de tous les temps, rien que ça). Ce n’est pas lui qui le dit, mais ses coéquipiers des Lakers. LeBron James avait été le premier à qualifier ainsi l’arrière de 26 ans sur Instagram, puis de vive voix. "Ah chaque fois que je le vois et que je lui dis : «Hey Bron», il m’appelle GOAT. Les premières fois, ça m’a un peu surpris. Maintenant, ça arrive tous les jours", confie-t-il au New York Times. Son illustre coéquipier avait confirmé, tout en encensant le chouchou du Staples Center, qui ne paie pas de mine au premier abord : "A chaque fois qu’il est sur le parquet, il apporte un plus. Il peut faire tellement de choses. Il peut défendre à un haut niveau. Il est intelligent. Et il est très dur. C’est un luxe de l’avoir dans cette franchise."
Premier joueur à passer de la G League à la NBA avec un two-way contract à l’été 2017, Caruso est devenu un phénomène viral l’an dernier, grâce à son impressionnante détente et ses dunks spectaculaires. Mais ce n’est pas uniquement grâce à ça qu’il est parvenu à être le "GOAT" des Lakers. Son intelligence de jeu et son âpreté en ont fait un élément très utile dans le money-time, et son plus/minus, soit le différentiel d’une équipe quand le joueur est sur le parquet, dans le quatrième quart temps est impressionnant. Son entraîneur Frank Vogel a d’ailleurs reconnu que c’est grâce aux statistiques avancées, lorsqu’il a vu que son duo avec James était l’un des plus efficaces de la ligue, qu’il a décidé de donner plus de temps de jeu à "Carushow", l’un de ses nombreux surnoms.
Mais pour ses coéquipiers, à l’image de Danny Green, il reste "le GOAT. Je crois, et ce n’est pas une mauvaise chose à dire, qu’il n’y a pas beaucoup de joueurs blancs en NBA. Et c’est l’un des rares qui est très athlétique. Il a ce petit truc en plus et il fait tout le sale boulot. Les gens adorent ça", a-t-il confié à Bleacher Report, alors que Dwight Howard le compare à "un lézard albinos ou l’un de ces grands dragons. Il est rapide, il mord et il finit fort". Et si ses statistiques ne crient pas au génie (5.4 points, 1.9 rebonds, 1.8 passes et 1 interception en 17.8 minutes de moyenne depuis le début de saison), Caruso, qui a signé un contrat de deux ans et 5.5 millions l’été dernier, est juste "bien dans (sa) peau". Et peu troublé par le buzz qu’il suscite : "Je pense que je suis juste bien dans ma peau. Je sais qui je suis. Et ce que je fais. Au final, ça reste du basket. Les gens aiment créer tout un buzz autour, mais c’est mon boulot de jouer au basket. Quand je ne réfléchis pas et que je me contente de jouer, c’est là où je suis le meilleur. Ça m’a amené aussi loin, et je pense que ça va avoir encore me porter."