NBA : Bradley Beal, auto-condamné à rester
En acceptant de prolonger son contrat avec Washington, Bradley Beal s'est peut-être fermé une possibilité de départ et un avenir sportif plus radieux que chez les Wizards.
En NBA, la fidélité est parfois mal récompensée. On ne compte plus le nombre de joueurs tradés sans ménagement par leur franchise de coeur. Récemment, Blake Griffin en a fait l'amère expérience en étant expédié du soleil de Los Angeles à la grisaille de Detroit. Pour Bradley Beal, cette fidélité et amour du maillot a récemment pris une nouvelle dimension. Annoncé dans le viseur des Nets pour former un Big Three XXL avec Kevin Durant et Kyrie Irving, l'arrière de D.C. est courtisé. Il possède pourtant peu de chances de quitter la capitale fédérale dans un avenir proche.
En prolongeant pour deux ans en octobre dernier, le deuxième meilleur scoreur de la Ligue derrière James Harden a accepté de lier son futur avec Washington. Au moins jusqu'à l'été 2022, date où il pourra s'il le souhaite quitter les Magiciens en exerçant sa player option. Une sécurité bienvenue pour la franchise tricolore puisqu'elle aurait pu perdre sa star sans contrepartie en 2021.
Des cartons mais surtout des défaites
Mais était-ce un bon pari pour Beal ? A bientôt 27 ans, l'élégant arrière vient d'effectuer la meilleure saison de sa carrière en compilant des moyennes folles : 30.5 pts, 6.1 ast, 4.2 rbs. Des stats dignes d'un MVP dans une équipe qui gagne... Ce qui est loin d'être le cas de Washington. Sans John Wall, absent encore jusqu'à la reprise de la prochaine saison (décembre ?) et dont on ne sait pas s'il se remettra de sa rupture du tendon d'Achille, Bradley Beal a beaucoup brillé mais souvent pour rien. Ou alors pas grand chose : sur ses 10 meilleurs performances offensives, seule une a permis aux Wizards de s'imposer ! 55, 53, 47, 46 points ? A chaque fois des revers pour D.C.
Cela changera-t-il pour Washington l'an prochain avec le retour du duo Wall-Beal ? C'est l'espoir de la direction et du numéro 3. Au moment de l'interruption de la saison et alors que l'équipe du Double B pourrait être repêché par la NBA, les Wizards pointaient à la neuvième place de la Conférence Est (24v - 40d), loin derrière Orlando (30v - 35d), premier qualifié virtuel pour les Playoffs. Un rang indigne du talent de Bradley Beal.