Myles Turner soulagé d’avoir prolongé avec les Pacers

USA TODAY Sports

Juin 2015, les Pacers sélectionnent Myles Turner avec leur 11e choix de Draft. Huit ans plus tard, le pivot est toujours là et est bien parti pour passer une décennie complète dans l’Indiana. « C’est incroyable de voir les mêmes visages qu'au début de mon parcours. J'ai une conviction si forte en cette franchise et cette ville, ça a été un énorme facteur dans ma décision de rester », formule l’intérieur.

Celui-ci vient de signer une prolongation de contrat de deux ans, moyennant 60 millions de dollars.« De son année rookie à aujourd'hui, il y a une énorme différence. Il s'est développé au sein de cette franchise, on l'a vu jouer son meilleur basket cette saison. Cela me rend vraiment fier de le voir assis là, accomplir ce qu'il accomplit. On a encore beaucoup à accomplir, mais c'est une belle journée pour la franchise », salue Kevin Pritchard, le « general manager » de la franchise, en ajoutant : « Je crois toujours que le meilleur est à venir avec lui. »

À côté des deux hommes, le coach Rick Carlisle liste les points positifs de son joueur, « son amour du jeu, sa loyauté envers ses coéquipiers, cette ville et notre vision, son engagement à progresser… » Le technicien note aussi que « depuis qu'il est revenu à sa position naturelle de pivot, on a vu des choses formidables ». 

Il fait ici référence au transfert de l’an passé qui a vu Domantas Sabonis être envoyé aux Kings, en échange de Tyrese Haliburton. Avec ce transfert, Turner récupérait ainsi son poste favori, celui de pivot, et pouvait également s’appuyer sur un jeune meneur de jeu plein de talent. « Jouer avec de supers meneurs a sûrement aidé », reconnaît Carlisle, tandis que Pritchard rappelle : « C'est l'une des meilleures combinaisons de la ligue sur le 'pick-and-roll’. »

Le dirigeant ajoute enfin : « On ne signe pas un joueur pour le transférer. » De quoi faire taire pour de bon les spéculations autour d'un transfert potentiel du pivot. 


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