Les Wolves cherchent encore la bonne formule avec Rudy Gobert
La franchise du Minnesota estime être encore en phase de rodage avec le pivot dont la production statistique est en baisse.
Bien avant de décrocher le poste de coach principal dans le Minnesota, Chris Finch a démarré sa carrière dix ans plus tôt dans le Texas, chez les Rockets. Aujourd’hui, il doit faire face au défi d’intégrer un géant comme Rudy Gobert dans le jeu des Wolves. C’était déjà le cas à Houston à l’époque.
« Je me souviens quand on a récupéré Dwight Howard à Houston (ndlr : en 2013). Ça nous a pris plus de six mois pour réussir à lui envoyer de bonnes passes lobées. C’est quelque chose qui prend du temps. Et chaque situation est différente : est-ce un écran poste bas ? Un pick & roll ? Un angle pour attaquer le cercle ? », énumère le coach.
Selon lui, il faut ainsi « de l’entraînement (pour réussir de bonnes passes intérieures vers Rudy). On doit bosser ça à l’entraînement et travailler dessus. » Son allusion est donc directe au fait que ses joueurs ont du mal à servir le Français jusqu'ici. Celui-ci tourne à 13,5 points de moyenne cette saison, sa plus petite moyenne depuis la saison 2017-2018, malgré le même volume de tirs que la saison passée. Mais comme le rappelle Chris Finch, les Wolves doivent se faire à ce nouveau profil de joueur.
« On n’avait pas d’intérieur qui ouvre vers le cercle, une cible dans la verticalité. Ce n’est pas quelque chose qu’on cherche quand on n'en a pas eu pendant trois ans. Naz (Reid) est un peu différent car on lui fait des passes au sol quand il ouvre vers le cercle. Ce n’est pas un gars à qui on envoie des passes lobées. C’est la première chose. La seconde, c’est de trouver le bon timing. »