Les Nuggets ne veulent pas perdre leur rythme
Après avoir balayé les Lakers, les joueurs du Colorado attendent encore le nom de leurs futurs adversaires.
Dix jours. Après avoir enchaîné les rencontres tous les deux jours depuis le début des playoffs, les Nuggets sont désormais dans l’attente : dix jours vont séparer leur dernier match face aux Lakers et du début de la finale NBA, jeudi prochain, face aux Celtics ou au Heat. Ce drôle de calendrier est lié à leur victoire expéditive face à l’équipe californienne (4-0) alors que les deux équipes de la conférence opposée sont toujours à la lutte.
Pas simple, dans ce contexte, de rester en jambe. « C’est impossible de garder son rythme lorsqu’on ne joue pas de match, admet logiquement Mike Malone. On peut faire ce qu’on veut à l’entraînement, il n’y a aucun moyen de se rapprocher de l’intensité d’un match de playoffs NBA. Pour nous, ma plus grande préoccupation, c’est le rythme, mais surtout la condition physique. Car ça fait longtemps qu’on joue tous les deux jours, et tout d’un coup, on a une pause de huit, neuf, dix jours. Je voulais m’assurer qu’on se donne à l’entraînement et qu’on reste en bonne condition. »
Cette séquence peut, certes, générer une perte de rythme mais c’est aussi l’occasion de reposer les physiques et de soigner les éventuels bobos. Et de se préparer dans les meilleures conditions possibles.
« On doit se concentrer sur les détails lors des entraînements, affiche Jamal Murray. On doit être dans les bons tempos, ne pas commettre de pertes de balle, faire des choses simples pour ne pas nous relâcher simplement parce que nous sommes là où nous sommes. Je pense qu’il s’agit davantage de prise de conscience mentale durant ces jours. »
« On sait que nos corps seront en pleine forme le 1er juin, alors il faut s’assurer que notre mental reste affûté et concentré tout au long de ces journées, poursuit le meneur de Denver. On peut se reposer, mais il ne faut pas prendre de mauvaises habitudes tout au long de la semaine. Il faut rester vigilant, quoi qu’il en soit (…). On ne veut pas se relâcher. Je pense que c’est la chose la plus importante. On ne veut pas se détendre et attendre. On veut rester concentrés. »