Les Nets cherchent à rebondir, au propre comme au figuré
A Brooklyn, on sait qu'on manque de taille et de kilos dans la raquette, et le rebond doit être l'affaire de tous.
Sans surprise, les Nets vont souffrir sous les panneaux cette saison. Exit LaMarcus Aldridge, Blake Griffin ou encore Andre Drummond. A la place ? Personne ! Les dirigeants ont décidé de miser sur les jeunes Nic Claxton et Day'Ron Sharpe, et sur la grande taille d'extérieurs comme Kevin Durant et Ben Simmons. C'est un choix osé et finalement logique dans le basket moderne. A condition que tout le monde mette la main à la patte.
« Mon message aux gars, c’est qu’il faut élever nos standards en matière de compétitivité. […] On a laissé les Pelicans entrer dans notre raquette bien trop souvent. On s’est préparés et on a travaillé certains secteurs mais on n’a pas su les exécuter. On ne sera jamais l'équipe la plus grande par la taille, on ne sera pas en tête de la ligue au niveau des rebonds, il y a toujours un niveau de compréhension que c'est une faiblesse pour nous. On en a parlé tous les jours. » C'est le message de Steve Nash après la déroute face aux coéquipiers de Zion Williamson.
Perdre un rebond, c'est démoralisant
Devant leur public, les Nets se sont fait marcher dessus : 61 prises pour les visiteurs contre 39 aux locaux. C'est encore pire au rebond offensif où Jonas Valanciunas et ses partenaires ont capté… 21 rebonds, contre 9 aux Nets. Avec ses six ballons récupérés ou claqués, le Lituanien a été pratiquement aussi productif dans ce secteur que toute l'équipe adverse. De quoi décourager Kyrie Irving.
C’est le genre d’action « qui démoralise les fans à domicile, qui nous démoralise comme joueurs sur le terrain quand les adversaires obtiennent constamment des secondes chances et font les petites choses qui décident vraiment d’un match. » Une réaction est attendue ce soir, et c'est face à Toronto, une équipe qui s'appuie sur la polyvalence de ses "grands".