« La critique, ça ne me dérange pas. Je ne lis pas vraiment ce qui se dit. Et je ne suis pas sur les réseaux sociaux, Dieu merci. » Tim Connelly se préserve à sa façon des critiques qui fusent contre sa décision d’avoir fait venir Rudy Gobert dans un échange massif l’été dernier. Malik Beasley, Patrick Beverley, Walker Kessler, Leandro Bolmaro, Jarred Vanderbilt ou encore plusieurs premiers tours de Draft (en 2023, 2025, 2027 et 2029) ont été envoyés en contrepartie dans l’Utah.
« Les critiques ou les louanges extérieures n’ont jamais vraiment eu d’impact sur moi. Je ne pense pas être infaillible. Je sais à quel point la chance est importante dans ce boulot. Ce sur quoi nous nous sommes tous concentrés, c’est de savoir si nous sommes devenus une meilleure équipe (suite à l’échange). Et il est clair que nous n’avons pas passé le cap que nous espérions, en croisant les doigts, lorsque nous avons pris cette décision. Nous avons dû faire face à de nombreuses blessures, mais cela fait partie du jeu », défend aujourd’hui le dirigeant.
Ce dernier fait notamment référence à la blessure de Karl-Anthony Towns, bloqué à l’infirmerie depuis fin novembre. Seulement, même lorsque le compère de raquette du Français était présent, les Wolves avaient déjà du mal à sortir la tête de l’eau (10 victoires – 11 défaites). L’équipe du Minnesota, actuellement 9èmes à l’Ouest avec un bilan positif (29 victoires - 28 défaites), a depuis corrigé le tir en remportant 13 de ses 20 dernières sorties.
« Bien souvent, avec les échanges, il est prématuré de dire que c’est bon, mauvais ou neutre tant que l’on ne voit pas comment les équipes s’en sortent au final, poursuit le dirigeant. Le temps nous dira si l’échange fonctionne, si c’était un échange intelligent ou un échange stupide. Et si c’est un échange stupide, alors je mérite toutes les critiques qui vont avec ce travail. »