LaVine s'est trouvé, les Bulls sont lancés
Vainqueurs 120-113 à Charlotte vendredi, les Bulls ont signé une troisième victoire consécutive pour la première fois depuis février 2019. Avec un Zach LaVine beaucoup plus partageur, ce qui rav
Pour la première fois depuis février 2019, les Bulls, vainqueurs 123-110 vendredi soir sur le parquet des Hornets, ont donc enregistré, après une série de quatre courtes défaites, un troisième succès de rang, eux qui avaient précédemment dominé les Mavericks (117-101) et les Rockets (125-120). Et les voilà désormais, avec un bilan de sept défaites pour huit victoires, neuvièmes de la conférence Est, à la lutte pour une place dans des play-offs plus fréquentés depuis l’exercice 2016-2017. Arrivé l’été suivant, Zach LaVine (25 ans) n’y a lui jamais goûté, même lors de ses trois premières saisons avec les Timberwolves. Et il compte bien rattraper le temps perdu.
LaVine : "J’ai compris qu’on ne pouvait pas tout faire tout seul"
Cet éternel soliste s’est mué, depuis le remplacement de Jim Boylen par Billy Donovan à l’intersaison, en un joueur beaucoup plus collectif. Et alors qu’il affiche la meilleure moyenne de points de sa carrière (27,4) et de rebonds (4,8), et ses meilleurs taux de réussite au tir (49,8%) et aux lancers-francs (86,2%), le 13e choix de la draft 2014 n’a jamais distribué autant de passes décisives (5,3/match). "Je crois que j’ai compris, lors des trois dernières années, qu’on ne pouvait pas tout faire tout seul. Et j’ai pris la bonne direction à l’intersaison en regardant comment je pouvais mieux aider mes coéquipiers, et leur faire confiance. Et le fait que les gars soient en forme aide", a-t-il ensuite reconnu.
Donovan : "Il apprend beaucoup cette année"
Auteur de 25 points, 9 passes et 6 rebonds, il a bien été aidé samedi par un Lauri Markkanen débarrassé de ses pépins physiques et qui a marqué 23 points, alors que le deuxième année Coby White (18 points et 8 passes) confirme sa montée en puissance. "Je pense que les joueurs sont arrivés à un moment de leur carrière où la victoire est vraiment, vraiment importante, a ensuite commenté un Donovan satisfait. Pour LaVine, je crois que je suis son sixième coach. Il n’a pas beaucoup connu la stabilité, mais il veut gagner. Il aime ce groupe, et je pense qu’il apprend beaucoup cette année. Il essaie de jouer juste. Et il comprend qu’il doit hausser le niveau de jeu de l’équipe. Car les grands joueurs sont ceux qui rendent les autres autour meilleurs." De quoi permettre à la franchise de Chicago de retrouver les play-offs ?