Accusé par la mère de ses enfants de violence conjugale, Miles Bridges a trouvé un compromis avec la justice américaine après quatre mois de report d'audience. Après avoir envisagé d'aller au procès en niant les faits, l'ailier des Hornets a finalement négocié avec le procureur un "accord de non-contestation". En clair, il accepte les accusations contre lui sans admettre être coupable. C'est l'une des solutions aux Etats-Unis.

Alors qu'il encourait jusqu’à 12 ans de prison en cas de procès, le meilleur marqueur de Charlotte s'en sort avec une peine de trois ans de prison avec sursis. Pendant cette période de probation, il devra suivre 52 semaines de conseils en matière de violence domestique et 52 semaines de cours de parentalité, mais aussi effectuer 100 heures de service communautaire et subir des tests de dépistage hebdomadaires de stupéfiants.

Interdiction pendant 10 ans d'entrer en contact avec son ex-compagne

Durant cette période, il n'a pas le droit de posséder d’armes à feu, de munitions ou d’armes dangereuses. Il devra également payer une amende de dédommagement de 300 dollars et une amende de 500 dollars pour violence domestique. Enfin, pendant 10 ans, il ne doit pas s’approcher à moins de 100 mètres de la mère de ses enfants, ni entrer en contact avec elle. Miles Bridges et son ex-compagne conservent la garde partagée de leurs deux enfants, et toute visite ou échange d’enfants doit se faire par l’intermédiaire d’un tiers neutre.

Free agent protégé au début de l'été, Bridges n'a toujours pas signé de contrat, et les Hornets l'ont simplement protégé avec une "qualifying offer". S'il l'accepte, il jouera aux Hornets cette saison, et sera free agent non protégé dans un an, avec la possibilité de signer où il le souhaite sans que ses dirigeants puissent le retenir avec une offre équivalente.