Evan Fournier a appris à gérer l'environnement des Knicks
Le Français va attaquer sa deuxième saison au sein de la franchise new-yorkaise, un « gros marché » où la pression et l'attention autour de l'équipe est décuplé.
"If I can make there, I'll make it anywhere", Les paroles de Frank Sinatra collent parfaitement à l'atmosphère unique qui règne autour du Madison Square Garden et ses Knicks qui déchaînent les passions. Après un an sous le signe de la découverte, Evan Fournier s'est habitué à ce folklore, lui qui n'a pas été épargné par les rumeurs d'échange cet été, notamment comme possible monnaie d'échange pour récupérer Donovan Mitchell. Pas de quoi le déstabiliser pour autant !
« C'est la première fois de ma carrière que j'évolue dans un « gros marché », donc on peut s'attendre beaucoup de spéculations, des choses de ce genre. Tu as aussi les amis qui suivent tous les sites et vous rapportent ce qui se dit. Ça fait partie du jeu », a-t-il déclaré à l'occasion du Media Day des Knicks. « Peut-être que ça m'aurait gêné davantage si c'était arrivé un peu plus tôt dans ma carrière. Mais là, j'en suis à ma onzième année. Tu sais que c'est comme ça ».
Pour ce qui est de son rôle sur le terrain, le Français a été conforté dans son rôle de titulaire au poste 2. Aux yeux de son coach, Tom Thibodeau, le médaillé d'argent olympique sera toujours précieux par sa qualité sur le tir extérieur. « Le truc, c'est qu'on doit avoir du shoot. S'il y a un bien quelque chose que je sais, c'est qu'autour de Jalen (Brunson), RJ (Barrett) et Julius (Randle), on doit mettre des shooteurs. Mitchell (Robinson) va nous permettre de mettre la pression près du cercle. C'est tout ça qui force les défenses à s'effondrer. Evan a prouvé, en particulier sur la deuxième partie de saison dernière, qu'il jouait très bien », a-t-il déclaré.