La saison 2020 à peine terminée qu’il est déjà l’occasion de se pencher sur le prochain exercice qui devrait débuter en janvier. Les Lakers ont donc clos une saison très particulière avec la crise sanitaire dans la bulle d’Orlando en décrochant un 17eme sacre aux dépens du Heat de Miami (4-2). Grâce notamment à LeBron James et Anthony Davis, la franchise californienne a régné sur les parquets et cherchera à installer une dynastie dès l’année prochaine.

Toutes les autres formations tenteront évidemment de contrer ce dessein. A commencer par le Heat qui aurait tant voulu prolonger le suspense lors des Finales 2020, mais qui a tout de même remporté deux rencontres. La motivation sera là à n’en pas douter. « Il nous faudra du temps pour digérer. Mais on sait qu'on a des frères d'armes pour la suite avec lesquels on partage des valeurs et des objectifs, a lâché l’entraîneur Erik Spoelstra après la défaite. C'est déjà une partie de la bataille gagnée d'avoir cela. On ne va pas s'arrêter en si bon chemin. »

Miami possède Butler et ses rookies

Comme les Lakers, Miami, où on peut compter sur le président Pat Riley pour impulser la gagne, possède une superstar sur laquelle s’appuyer : Jimmy Butler. Même s’il a déjà 31 ans, l’élément du Heat est porté par un énorme esprit de compétition et il a démontré qu’il pouvait faire briller sa formation. Reste à le faire encore avec plus de régularité sur les ultimes joutes. Bien évidemment, il ne gagnera rien à lui tout seul. Pour la concurrence, il faut un ou deux hommes forts comme les ont les Lakers avec James et Davis. Mais les rookies peuvent également jouer un rôle primordial. Cela tombe bien, le Heat possède un trio à fort potentiel avec Kendrick Nunn (25 ans), Duncan Robinson (26) et Tyler Herro (20). Sans oublier Bram Adebayo.

Parmi les autres principaux concurrents, il faudra évidemment surveiller les Clippers et les Bucks. Adjoint la saison passée, Tyronn Lue a accepté de devenir le nouvel entraîneur principal de la franchise de Los Angeles. Un bon point pour le voisin des Lakers avec celui qui avait été sacré dès sa première saison sur un banc, celui de Cleveland en 2016. Après la désillusion de l’élimination en demi-finales de conférence, la formation de Los Angeles sera revancharde et elle possède les atouts pour contrer son prestigieux rival : Kawhi Leonard et Paul George qui encadrent un groupe de qualités. Il faudra que tout cela prenne avec le nouveau coach principal, sacré champion NBA comme joueur deux fois avec… les Lakers en 2000 et 2001.

Milwaukee : renforcer l’effectif autour d’Antetokounmpo

Quant aux Bucks, eux aussi sortis en demi-finale de conférence après une grande saison régulière, ils feront aussi partie du premier panier de favoris. Milwaukee possède sa star : Giannis Antetokounmpo. Si elle ne prolonge pas d’ici là, elle sera free agent en 2021, et si le climat n’est pas trop pollué par son avenir, les Bucks pourront naturellement s’appuyer sur le talent du double MVP 2019-2020. Ensuite, il faudra renforcer l’effectif autour du « Greek Freak ». Une bonne indication, la direction est prête à exploser sa masse salariale pour améliorer l’effectif. De façon générale, outre le fait de posséder un entraîneur stratège, une star à même de tirer les joueurs vers le haut et quelques jeunes capables de seconder efficacement, les candidats à la succession des Lakers devront se montrer costauds à trois points et sans doute étudier la défense de zone du Heat qui a un temps mis à mal la machine californienne. Des atouts à cumuler et une recette indispensable pour ne pas voir le mastodonte LeBron James insérer une nouvelle bague de champion.