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Balck Lives Matter : Gregg Popovich et son assistante sont restés debout pendant l'hymne
Au même titre un peu plus tôt que l'ailier d'Orlando Jonathan Isaac, Gregg Popovich et son assistante Becky Hammon sont restés debout, vendredi soir pendant l'hymne américain. Le coach des San Ant
Tous les joueurs de son équipe un genou à terre et lui, debout, masque sur le nez couvrant sa barbe blanche, droit comme un i aux côtés de son assistante Becky Hammon. Au même titre que l'ailier d'Orlando Jonathan Isaac, plus tôt dans la soirée, Gregg Popovich n'a pas souhaité s'agenouiller tandis que retentissait l'hymne américain The Star-Spangled Banner, juste avant le début du match entre San Antonio et Sacramento (129-120 en faveur des Spurs). Toutefois, si l'emblématique entraîneur de 71 ans n'a pas jugé bon de se prêter à ce rituel devenu presque systématique depuis la mort de George Floyd en soutien au mouvement Black Lives Matter (littéralement, les vies noires comptent également), il avait pris néanmoins le soin de porter un sweat-shirt sur lequel figuraient, blanc sur noir, les trois mots devenus les plus célèbres de la planète en ces temps de contestation des violences policières infligées aux noirs par les blancs. En revanche pas de genou à terre pour « Pop », comme le surnomme notamment Tony Parker avec la plus grande amitié, ni pour son adjointe. Après-coup, contrairement à Isaac, qui avait avancé des raisons de conviction religieuse à sa décision de ne pas s'agenouiller, le coach des Spurs, lui, n'a pas souhaité expliquer pourquoi il avait choisi de rester debout.
Popovich : « Pourquoi je suis resté debout ? Je préfère le garder pour moi ! »
« Je préfère le garder pour moi. Chacun a ses raisons. La Ligue est géniale pour ça : chacun a la liberté de réagir comme il le souhaite. Peu importe mes raisons, j’ai réagi comme je le souhaitais », a expliqué le troisième entraîneur le plus titré de NBA, avec cinq bagues de champion à son actif. Le natif d'East Chicago, dans l'Indiana, s'était montré plus bavard avant la rencontre au moment de rappeler sa position sur ce mouvement de protestation venu enflammer les Etats-Unis et le sport américain, et sur le racisme dans son pays, d'une manière plus générale. « Ce qu’il se passe dans notre pays autour de la couleur de peau a toujours été notre pêché national. Il n’a pas été combattu comme il aurait été nécessaire de le faire. Avec les événements dont nous avons tous été témoins, c’est logique et sage de vouloir conserver cette dynamique. C’est une honte nationale. Cela empêche notre pays d’être celui que l’on promet à tous. Et il n’y a rien de plus poignant que d’avoir toutes les équipes impliquées pour envoyer un message. Pour faire savoir qu’il faut que ça change, et pas qu’un peu. » Gregg Popovich ne se gêne pas le premier pour le faire savoir. Sans pour autant se plier au geste symbolique du « Take a knee ».