« Citez-moi un leader parfait, un être humain parfait. » Par ces mots, Julius Randle rappelle qu’il peut lui aussi commettre des erreurs. Dernier exemple en date pour lui, il y a quelques jours sur le parquet du Magic. Estimant avoir été la victime d’une faute de Franz Wagner juste avant la pause, il s’en était pris verbalement à l’arbitre puis… à son propre coéquipier, Immanuel Quickley, venu s’interposer.
« Honnêtement, on essaie juste tous de gagner. C’était dans le feu de l’action. Rien de plus. C’est tout ce que je peux dire. Cela arrive. Cela fait partie du sport, de ce qu’il faut avoir pour être un athlète professionnel », avait dédramatisé le meneur, auteur de 40 points cette nuit, dans une large victoire face aux Rockets (137-115).
« Ce qui se passe au sein de l’équipe se passe au sein de l’équipe. Je ne vais donc pas parler des détails, de la façon dont on gère les choses. Mais en fin de compte, on est une équipe, on est bons, et on se concentre sur la victoire », complète aujourd’hui l’intérieur, qui collectionnait les fautes techniques en ce moment : une à chaque fois lors des trois derniers matchs des New-yorkais.
« Ce n'est simple pour personne. C'est tout à leur honneur, les arbitres ont un rôle difficile. Quand vous voulez gagner un match et que certaines choses se mettent en travers de votre route, avec des actions manquées ou autre, c'est difficile pour un compétiteur. Au final, je veux gagner et être compétitif, c'est ce à quoi je me concentre », défend le gaucher selon qui l’arbitre, à Orlando, Leon Wood, chercherait à faire annuler sa dernière faute technique.