Ligue 1 : Qui fera son marché en septembre ?
Où en sont les clubs de Ligue 1 dans leur recrutement, alors que la fermeture du marché estival a été décalée d'un mois (5 octobre) en raison de la pandémie de coronavirus ?
Les retardataires
Pour le moment, les deux seuls clubs de Ligue 1 à voir leur case de recrutement complètement vide ont deux profils un peu différents : d'abord il y a Bordeaux, plombé par ses moyens mais qui compte sur son nouveau directeur sportif Alain Roche pour relancer le projet. "Avec nos moyens et le contexte, on s'appuiera sur notre centre de formation, explique-t-il ainsi à Orange Sport. On a des pistes, on est en éveil mais on fait attention aux finances, on n'est pas comme Nice, Rennes ou encore Monaco qui ont déjà sorti le carnet de chèques."
Et puis il y a Strasbourg, où la stabilité est plus que jamais de mise. Car contrairement à Bordeaux, il n'y a pas eu non plus de changement d'entraîneur (Jean-Louis Gasset a remplacé Paulo Sousa chez les Girondins). Mais après deux défaites en deux journées, Thierry Laurey insiste quand même : "Je suis obligé de trouver des solutions car je n'ai pas de n°6 d'expérience, ce n'est pas nouveau et je ne m'en cache pas. Ce vrai n°6, ça fait un petit bout de temps que je l'attends."
Les gros Alors que les nombreuses cylindrées du ventre mou ou même de la deuxième partie de tableau ont pu anticiper et démarrer leur marché depuis un certain temps, c'est plutôt en haut qu'il faut chercher les clubs susceptibles de s'activer en septembre. C'est assez logique pour le PSG et l'OL, du fait de leur engagement tardif et récent au Final Eight de Ligue des Champions. Les deux derniers finalistes de la Coupe de France n'ont encore recruté personne.
C'est moins normal pour l'OM, qui a certes engagé Nagatomo, Balerdi et Pape Gueye, mais attend toujours une éventuelle recrue d'envergure. Lors de ses passages en conférence de presse, André Villas-Boas continue de réclamer mais semble un peu désabusé.