Plutôt à leur avantage lors du match aller (2-2), les Marseillais n’ont cette fois rien pu faire. Les Phocéens n’ont certes pas démérité et le score de 3-0 peut apparaître pour le moins sévère au vu des statistiques. Car si le PSG a eu le contrôle du ballon, notamment en seconde période, les vice-champions de France affichant finalement 57% de possession de balle, l’OM a semblé se montrer plus entreprenant que son hôte.

Pour preuve, ses 15 tirs tentés dont 6 cadrés, le club de la capitale parvenant a contrario à inscrire trois buts avec seulement... deux tirs cadrés (sur neuf tentés), ses six corners contre trois pour les Parisiens ou encore ses 20 centres contre 14 pour les hommes d’Unai Emery. Mais ces chiffres ne disent pas tout et si les Olympiens ont un temps semblé capable de bousculer le club de la capitale, c’est essentiellement au cours des dix dernières minutes lorsque l’OM a évolué en supériorité numérique après la sortie sur blessure de Neymar.

  "La marche était trop haute pour nous." Rudi Garcia

Marseille jamais dans le coup

Et cette claque d'entretenir l’idée d’une certaine impuissance des Marseillais dès lors que la route s’élève, les Phocéens en étant à deux nuls et trois défaites face aux autres équipes de tête. Rudi Garcia a d’ailleurs reconnu sans peine le caractère implacable de ce revers. "La marche était trop haute pour nous, a-t-il ainsi concédé. Il aurait fallu que le PSG soit au-dessous de son niveau et nous au moins au nôtre." La faute notamment à la réussite des Parisiens. "On a bien débuté mais ils ont été très réalistes en marquant sur leurs deux situations lors de la première période", a-t-il regretté.

Et l’entraîneur d’insister sur ce constat d’impuissance. "On a joué la meilleure équipe de France, une équipe qui est bâtie pour gagner la Ligue des champions. Mais on n’a pas suffisamment existé, notamment offensivement", a-t-il renchéri avant de se montrer optimiste pour le deuxième rendez-vous entre les deux équipes, mercredi, en Coupe de France. "Maintenant il n’y a plus qu’à se concentrer sur le match de mercredi pour tenter de se qualifier, ce sera un autre match et une autre compétition." Mais peu ou prou le même adversaire…