Dijon et Nantes se rendent coup pour coup / Ligue 1 (J24)

Le FC Nantes devait briser sa série de quatre défaites toutes compétitions confondues, Dijon devait repartir de l’avant après un énième revers à Reims en milieu de semaine qui l’avait installé à la 17e place : aucune des deux formations ne s’est vraiment rassurée et on a procédé à un partage de points qui ne relance à peu près personne, au bout d’une terrible bataille avec six buts marqués : un doublé de Stephen Mavididi (15eme et 90eme) entourant un but de Julio Tavares (24eme) d’un côté, des réalisation de Moses Simon (20eme) et Andrei Girotto (90eme+2) ainsi qu’un but contre son camp de Mickaël Alphonse (34eme) de l’autre. Nantes perd encore une place (12e).

Rúnarsson perd des points


Avec ce score (3-3), il y aurait énormément de choses à dire sur ce match tant le scénario qu’ont offert Bretons et Bourguignons est sorti des standards, à l’image de cette première période à quatre buts. Deux défenses à la rue (Alban Lafont à chaque fois abandonné par sa défense, Alphonse qui relance Nantes en trompant son propre gardien) ; des Dijonnais joueurs mais incapables de conserver un avantage plus de 10 minutes ; un FC Nantes pas emballant dans un 4-4-2 new look (avec les premières des jeunes Wesley Moustache et Josué Homawoo) mais qui a au moins prouvé sa force de caractère jusque dans le temps additionnel, marquant trois fois en cadrant… deux fois ; un Rúnar Alex Rúnarsson - sorti du banc à la pause à la place d’Alfred Gomis, blessé - coûtant deux points aux siens pour une fois que l’on faisait de nouveau appel à lui, avec son placement hasardeux sur la dernière action du match qui semblait anodine…

Benzia, retour réussi


Dijon, qui pensait arracher trois précieux points en trouvant la faille à l’orée des arrêts de jeu, peut au moins se satisfaire de la première titularisation de Yassine Benzia, lequel illumine l’entrejeu et demeure un poison pour l’adversaire. À défaut de respirer au classement. Pour Nantes, dont le dernier résultat positif est un succès à Saint-Étienne le 12 janvier, le retour du succès attendra.

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