Ligue 1 : Saint-Etienne et Bordeaux se quittent bons amis
Saint-Etienne et Bordeaux se sont séparés sur un match nul (1-1) dimanche. Les Verts, réduits à 10 en fin de rencontre, sont 17es, avec trois points d’avance sur Nîmes.
Le 17e recevait le 13e, dimanche après-midi, à Geoffroy-Guichard. Surprenant lorsqu’on parle de Saint-Etienne et Bordeaux. Mais ces deux formations, qui comptent désormais, à elles deux, 3 victoire sur les 12 dernières journées de Ligue 1, ont plutôt justifié leur classement décevant. Les deux formations se sont quittées sur un match nul (1-1) qui est un moindre mal pour tout le monde, mais qui n’arrange véritablement personne. Le match s’est emballé après l’heure de jeu lorsque Josh Maja a ouvert le score (66e) avant que Denis Bouanga ne lui réponde trois minutes plus tard (69e). Les Verts ont ensuite tenu leur nul malgré l’exclusion de Mahdi Camara.
Un si triste Bordeaux
C’est donc Bordeaux qui pourra nourrir le plus de regrets dans cette rencontre. Car son attitude dans un dernier quart d’heure disputé en supériorité numérique a résumé son match entier. Frilosité, bloc assez bas, pressing mal coordonné, manque de prises de risques dans les appels et dans les passes, milieu de terrain trop peu influent et Rémi Oudin complètement transparent : le club au scapulaire a réuni la panoplie de l’équipe peu ambitieuse, dans le Chaudron. Aucun tir cadré en première période avant ce but de Maja venu sanctionner la passivité stéphanoise plus que le génie bordelais : Bordeaux n’a fait rêver personne.
Les Verts continuent de regarder derrière
Et les hommes de Paulo Sousa ont, en plus, sabordé cette avance presque miraculeuse seulement trois minutes plus tard. De retour en confiance, Ryad Boudebouz a délivré un caviar à Bouanga, qui a égalisé d’une tête hargneuse. Avant cela, les Verts s’étaient offerts les deux plus belles occasions de la rencontre, à chaque fois sur des services de son ailier gabonais pour Jean-Eudes Aholou (18e, 57e). Sans ce deuxième jaune évitable de Camara, qui a laissé passer un ballon qu’il aurait dû contrôler avant d’accrocher Hwang Ui-jo, les troupes de Claude Puel auraient certainement eu les ressources pour pousser. C’est, du moins, ce qu’ils faisaient sentir. Mais l’ASSE semble condamné à regarder vers le bas pour encore quelques semaines, tout au moins. Car l’avance sur le barragiste nîmois n’est que de trois longueurs…