FC Barcelone : Griezmann, un super-sub ?
Remplaçant pour la troisième fois consécutive mercredi soir lors de la remontada du Barça face à Séville en demi-finales de la Coupe du Roi, Antoine Griezmann s’est t montré décisif.
Ronald Koeman avait surpris tout le monde samedi à Sanchez Pizjuan. Et même son homologue adverse, Julen Lopetegui. Car le technicien néerlandais a aligné un inédit 3-5-2 en Andalousie, et le FC Barcelone, finalement vainqueur 2-0 à Séville, a signé l’un de ses meilleurs matchs depuis le début de saison. Un système qui a l’avantage de soulager Gerard Piqué, pas encore revenu à son meilleur niveau et plus à l’aise actuellement à trois derrière, et aussi de pleinement profiter des qualités d’Ousmane Dembélé.
Mais cette nouvelle organisation a fait une victime : Antoine Griezmann. Déjà remplaçant contre Elche trois jours plus tôt, il est resté scotché tout le match sur le banc samedi. Et mercredi, il ne faisait pas non plus partie du onze de départ pour les retrouvailles avec les Sévillans en demi-finales retour de la Coupe du Roi. Alors que les Catalans devaient remonter un déficit de deux buts, Koeman avait choisi de se passer une nouvelle fois du Mâconnais, en alignant encore le même système en 3-5-2.
La complicité retrouvée avec Piqué
Sauf que cette fois, "Grizi" est sorti du banc. Et pas pour rien. Peu après l’heure de jeu, il a ainsi suppléé le latéral droit américain Sergino Dest, pour donner un peu plus d’allant offensivement à une équipe qui menait 1-0 depuis la 12e minute et un but absolument somptueux d’Ousmane Dembélé. Et c’est Griezmann qui a fini par faire la différence dans le temps additionnel. Après un corner de la dernière chance repoussé par la défense adverse, l’ancien joueur de l’Atlético a totalement enrhumé son vis-à-vis avant de délivrer une offrande sur la tête de Piqué, qui a arraché la prolongation à la 94e minute.
Les deux hommes, qui s’étaient sévèrement accrochés verbalement lors de la débâcle face au PSG en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-4), ont ensuite affiché une belle complicité, avant de fêter encore plus le troisième et dernier but, signé Martin Braithwaite (3-0, 95e). Qualification oblige, les sourires étaient forcément de mise. Mais Antoine Griezmann le conservera-t-il longtemps si Koeman continue à ne pas lui faire débuter les matchs ? Pas si sûr...