JO 2024 : Le COJO devrait valider les premiers arbitrages budgétaires ce mercredi
Afin de limiter l'inflation du budget des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Comité d'Organisation va statuer ce mercredi sur une modification des plans.
La crise sanitaire et économique ne va pas épargner Paris 2024. A un peu moins de quatre ans du retour des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la Capitale, le Comité d’Organisation (COJO) va devoir faire des choix afin d’éviter que la facture n’enfle de manière disproportionnée. Alors que le budget était initialement fixé à 3,8 milliards d’euros concernant l’organisation des deux semaines d’épreuve, le COJO compte remodeler son projet afin de permettre, dans un premier temps, de faire 400 millions d’euros d’économie. Un des premiers leviers que les dirigeants du Comité d’Organisation comptent activer est la limitation du nombre d’équipements temporaires à construire. A cette fin, deux épreuves devraient officiellement déménager afin de répondre à cet impératif : la natation et le volleyball.
Des sites prévus finalement évincés
Alors que les meilleurs nageurs mondiaux devaient s’expliquer dans un bassin provisoire installé près du Stade de France, c’est finalement la Paris-La Défense Arena qui devrait accueillir ces épreuves alors que le water-polo, la natation synchronisée et le plongeon seraient maintenus dans un Center Aquatique Olympique installé définitivement en Seine-Saint-Denis. Un département qui devrait également perdre l’installation du volleyball au Bourget. En effet, afin d’éviter la construction d’un pavillon provisoire, la discipline pourrait s’installer au Stade Pierre-Mauroy de Lille, qui est également cité pour accueillir tout ou partie du handball ou du basketball. En contrepartie, la Seine-Saint-Denis pourrait récupérer les épreuves d’escalade sur un mur voué à rester en place, qui viendrait remplacer une structure provisoire installée Place de la Concorde, qui serait toujours réservée aux « sports urbains » comme le skateboard, le BMX, le basketball 3x3 ou le breakdance. Enfin, alors que le Stade Jean-Bouin était pressenti pour accueillir le rugby à 7, le COJO pourrait finalement mettre à profit le Stade de France avant le début des épreuves d’athlétisme.