JO 2024 : Des changements à prévoir sur la carte des sites olympiques
Le journal L’Equipe révèle ce dimanche que la carte des sites olympiques de Paris 2024 va subir quelques modifications par rapport à ce qui était prévu depuis plusieurs années.
Le 13 septembre 2017, Paris était désignée (sans surprise) ville-hôte des Jeux Olympiques d’été 2024, et la carte des sites olympiques était alors bien définie. Mais près de trois ans plus tard, comme le révèle L’Equipe de ce dimanche, cette carte va subir des modifications, pour des raisons économiques suite à la crise provoquée par la pandémie de coronavirus. Le Comité d’organisation a en effet promis d’économiser 400 millions d’euros sur le budget prévisionnel total de 3,8 milliards d’euros.
Le volley migre vers le Nord
Le quotidien sportif révèle tout d’abord que les épreuves de volley devraient se dérouler au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq et non pas au Bourget (Seine-St-Dennis), qui se consolerait en accueillant les épreuves d’escalade, prévues dans un premier temps Place de la Concorde, avec les sports « urbains » (BMX, skateboard…). Rappelons que Le Bourget devait être desservi par les lignes 16 et 17 du métro Grand Paris Express, mais le chantier ne sera sans doute pas terminé d’ici l’été 2024.
Le handball à Roland-Garros ?
De son côté, Roland-Garros, en plus des épreuves de tennis (sur le court Suzanne-Lenglen), pourrait recevoir les épreuves de handball (sur le court Philippe-Chatrier), et la boxe, prévue dans le temple du tennis français, déménagerait alors non loin là, au stade Pierre-de-Coubertin. Un peu plus au Nord, la Paris La Défense Arena serait le théâtre des épreuves de natation, plutôt que le stade aquatique provisoire prévu à St-Denis (le centre aquatique en dur accueillera quant à lui les épreuves de water-polo, de plongeon et de natation artistique). La gymnastique, prévue à Nanterre, se retrouverait quant à elle au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Le Comité d’organisation des JO s’est réuni la semaine dernière avec Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques pour étudier cette nouvelle carte. Reste à attendre la confirmation des changements.