Champion du Monde avec l'Argentine après avoir converti le dernier penalty lors de la séance de tirs au but contre la France en finale (3-3, 4-3 t.a.b.), Gabriel Montiel est aujourd'hui accusé de viol dans son pays. C'est l'avocate de la victime qui a révélé cette affaire sur Radio 10.
La victime aurait reçu des menaces alors qu'elle voulait porter plainte
Tout remonte au premier janvier 2019, lorsque la victime, qui entretenait "une petite et courte relation" avec le joueur au moment des faits, est invité à rencontrer sa famille. Alors qu'elle n'a pas bu d'alcool, la mannequin affirme être "devenue complètement inconsciente" après deux verres. "Jetée à la porte de Montiel", la jeune femme affirme ne pas savoir "combien de personnes ont été impliquées dans les abus". Pour appuyer ses propos, Radio 10 a décidé de diffuser à l'antenne plusieurs messages audio de la plaignante après les faits présumés. "Je me suis réveillée à six heures du soir et ils m'ont dit qu'ils m'avaient violée. Je ne me souvenais de rien du tout." "J'ai passé des semaines, des mois, à essayer de me souvenir des choses qu'ils m'ont dites, confie-t-elle dans un autre message. Ils m'ont lavé le cerveau pour essayer de couvrir ce fils de p*te", avait déclaré la victime présumée en pleurs.
Alors qu'une plainte initiale pour "abus sexuels avec accès charnel aggravés par un groupe de personnes" avait été déposé dans la ville de La Matanza, où vit la famille de Montiel, de nouveaux événements ont encore un peu plus alourdies les charges contre le joueur du FC Séville. Selon l'avocate, l'ex-petite-amie du défenseur aurait reçu des menaces de la part de l'entourage de l'Argentin, et notamment sa mère, alors qu'elle voulait aller confirmer la plainte. "Je ne peux pas oublier son visage, je ne sais pas si c'est lui ou 20 personnes qui m'ont violée, poursuit-elle. Ils ont passé des semaines à m'appeler, à me menacer. Il y avait une voiture devant la porte de ma maison et j'avais peur qu'ils me tirent dessus. J'ai des appels de la mère et des anonymes qui m'ont dit que si la carrière de Montiel se gâtait, ils allaient me tirer une balle dans la tête."