Coupe du Monde 2022 : L'Espagne misera sur sa jeunesse prometteuse

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L'Espagne rêve en grand cet hiver. Douze ans après son premier sacre dans la compétition en Afrique du Sud, grâce à un but d'Andres Iniesta en finale face aux Pays-Bas, la Roja veut soulever à nouveau le trophée. Après un Mondial 2018 en Russie totalement raté et une élimination lors des 8es de finale face au pays hôte, l'Espagne s'est doucement, mais sûrement reconstruite pour finalement réussir à se hisser à la 3e place de l'Euro, avant de s'incliner de peu en finale de la Ligue des Nations 2021 face à la France (2-1). Les hommes de Luis Enrique, qui redonne des couleurs à cette sélection espagnole, sont désormais prêts à retrouver les sommets du football mondial.

 

L'Espagne vise les sommets
 

Personne n'a oublié la période dorée de la Roja de l'ère Vicente del Bosque, avec un sacre à l'Euro 2008, une victoire au Mondial 2010 puis une nouvelle victoire à l'Euro 2012, permettant un triplé retentissant et historique. Mais ensuite, l'Espagne a connu des difficultés dans les grandes compétitions. Luis Enrique, ancien entraîneur du FC Barcelone, auteur d'un triplé incroyable (Liga-Ligue des Champions-Coupe du Roi) en 2015 avec le club catalan, a su redonner de la vigueur et de l'enthousiasme à cette sélection espagnole. Récemment, il a réussi à qualifier l'Espagne pour le Final Four de la Ligue des Nations 2022. 

 

Une génération très prometteuse du côté de l'Espagne
 

Luis Enrique va s'appuyer sur un groupe prometteur au Qatar. Bien qu'il n'y ait plus de noms ronflants, avec des Xavi, Iniesta, Villa, Piqué et désormais même Sergio Ramos out, l'Espagne peut toujours compter sur des joueurs d'expérience. Parmi eux, on cite évidemment Sergio Busquets. Le milieu de terrain du FC Barcelone, qui a tout gagné en club et en sélection, est toujours présent et il veut mener l'Espagne de belle manière lors de ce Mondial malgré des performances moins plaisantes avec le Barça ces dernières saisons. Busquets sera accompagné d'autres éléments d'expérience puisque Koke (Atletico Madrid), César Azpilicueta (Chelsea), Alvaro Morata (Atletico de Madrid) ou encore Unai Simon (Athletic Bilbao), Jordi Alba (FC Barcelone) et Aymeric Laporte (Manchester City). Mais surtout, les "vieux" briscards de la Roja seront entourés d'une belle génération prometteuse. 

L'Espagne mise sur sa jeunesse flamboyante, avec en tête de file, le binôme Gavi-Pedri. Les deux joueurs du FC Barcelone sont les derniers lauréats du trophée Kopa, récompensant le meilleur jeune lors de la cérémonie du Ballon d'Or. Les deux compères barcelonais épatent depuis de nombreux mois et ils sont attendus au tournant, surtout que Gavi est le plus jeune joueur de l'histoire de l'Espagne à participer à un Mondial ! La jeunesse espagnole peut aussi compter sur Ansu Fati, joueur du FC Barcelone. Ce mélange entre expérience et jeunesse peut être un cocktail détonnant.
 

Un test grandeur nature face à l'Allemagne
 

L'Espagne n'est pas tombée dans le groupe le plus simple. Ainsi, les hommes de Luis Enrique ont hérité du groupe de la "mort" puisqu'ils devront se coltiner l'Allemagne, le Japon et le Costa Rica. Cette première rencontre face aux coéquipiers de Keylor Navas, bien connu de certains joueurs de la Roja pour avoir évolué plusieurs années au Real Madrid, s'annonce comme un premier test à bien négocier. La deuxième journée sera révélatrice des ambitions de cette Roja 2022 puisque les hommes de Luis Enrique affronteront l'Allemagne, soit l'adversaire le plus coriace du groupe. En cas de succès face à la Mannschaft (27 novembre), l'Espagne pourrait affirmer ses ambitions et il faudrait ensuite négocier de manière sérieuse le dernier match face au Japon (1er décembre), équipe prometteuse et qui avait fait belle impression en Russie en 2018. Les Japonais avaient été éliminés sur le fil en 8e de finale face à la Belgique (3-2). Dans le cas ou la Roja arriverait à sortir première de sa poule, il faudrait grandement se méfier de cette Espagne "new look". Car plus que jamais, la sélection pourrait créer une belle surprise et soulever sa deuxième Coupe du monde, douze ans après la première. C'est en tout cas le rêve de tout un peuple de l'autre côté des Pyrénées.


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