McLaren : Etre devancé, c'est ce que voulait éviter Daniel Ricciardo
Remplaçant désigné de Carlos Sainz Jr chez McLaren, Daniel Ricciardo va quitter Renault et, selon lui, pour un projet qui lui paraît plus intéressant.
L’annonce du divorce entre Ferrari et Sebastian Vettel a tout accéléré. L’écurie italienne a d’abord annoncé que Carlos Sainz Jr allait prendre la place de l’Allemand aux côtés de Charles Leclerc avant que McLaren n’officialise l’arrivée dans ses rangs de Daniel Ricciardo. Après deux saisons chez Renault, l’Australien a décidé de rallier Woking et, à l’entendre dans le podcast F1 Nation, il y a une bonne saison à la soudaineté de l’annonce. « Même s’il semblait rester du temps pour prendre cette décision, je ne le pensais pas réellement de mon côté, a déclaré l’ancien pilote Red Bull Racing. Si nous commençons à courir, en juillet, ce qui n’était pas encore acquis, alors vous n’allez pas découvrir pendant la première ou deuxième course où votre équipe se situe réellement, ce serait plutôt en août. Et d’ici août, j’ai senti que ce serait trop tard. »
Ricciardo plus intéressé par le « pitch » de McLaren
Quant à la justification même d’un départ de Renault sur un relatif constat d’échec, Daniel Ricciardo reste droit dans ses bottes, même s’il concède que ça n’a pas été une décision facile à prendre. Le « Honey Badger » assure que la proposition de McLaren, qui va récupérer un moteur Mercedes dès 2021, apporte plus de certitude par rapport à la marque au losange. « Dans une certaine mesure, avec aucune course de disputée, il faut voir quel pitch vous allez croire le plus, pas croire mais savoir quel pitch va le plus vous exciter. Si je reviens à l’an dernier, notre meilleure référence jusqu’à présent, McLaren, ce fut l’équipe ayant fait le plus de bruit. C’était assez clair, c’est l’équipe ayant fait le plus de progrès, assure l'Australien. Et bien sûr c’était encourageant. C’est tout ce sur quoi vous pouvez vous baser pour le pitch pour le futur. Il y a aussi le changement de motorisation. Donc c’est excitant. Même en parler aujourd’hui, c’est certainement difficile, parce que ce ne fut en aucun cas une décision facile à prendre. » Une décision qui laisse Renault face à un choix cornélien pour le nom du futur coéquipier d’Esteban Ocon, avec le nom de Fernando Alonso qui revient comme un serpent de mer.