La trêve printanière rallongée
Les dirigeants de la Formule 1 ont annoncé ce mardi que la trêve printanière dans les usines, qui a remplacé la traditionnelle trêve estivale, était prolongée de deux semaines.
Et trois et deux qui font cinq ! En temps normal, les usines des écuries de Formule 1 sont contraintes de fermer leurs portes au mois d’août, entre les Grands Prix de Hongrie et de Belgique. Mais cette année 2020 n’est pas normale et la saison commencera, au mieux, avec trois mois de retard en raison de la pandémie coronavirus. Il y a trois semaines, les dirigeants de la F1 avaient décidé de décaler cette traditionnelle trêve estivale au printemps, en mars ou avril, afin de profiter du mois d’août pour rajouter des courses reportées au calendrier.
Reprise le 14 juin, au mieux
Alors que les écuries sont toutes en pleine trêve, elles se sont mises d’accord avec les dirigeants de la F1 pour la prolonger de deux semaines, jusqu’au mois de mai. Le « shutdown » de Ferrari devait par exemple s’arrêter mercredi. Mais les usines de Maranello resteront à l’arrêt deux semaines de plus. Rappelons que la saison de Formule 1 devait débuter le 15 mars en Australie. Mais ce Grand Prix d’ouverture a été annulé, tout comme celui de Monaco (prévu fin mai). Ceux de Bahreïn, de Chine, du Vietnam, des Pays-Bas, d’Espagne et d’Azerbaïdjan ont été reportés, et la saison débutera donc, au mieux, le 14 juin au Canada, et comportera entre 15 et 18 Grands Prix (au lieu des 22 prévus, ce qui devait être un record). Mais c’est évidemment loin d’être garanti...