Haas : F1, Formule E, endurance..., Grosjean évoque son avenir
Dernier du classement de la saison 2020 de Formule 1, avec zéro point au compteur, Romain Grosjean ne sait pas s’il sera toujours chez Haas la saison prochaine. Mais le pilote français ne s’inqu
Zéro point en onze Grands Prix disputés depuis le début de la saison. Tel est le terrible bilan de Romain Grosjean avant d’aborder le Grand Prix de Russie ce week-end à Sotchi. Le pilote français de 34 ans galère au volant de sa Haas, et ne sait pas s’il sera toujours présent au sein de l’écurie américaine la saison prochaine. Il s’est confié sur son avenir dans les colonnes de L’Equipe ce vendredi. « Comme chaque année, je crains pour mon futur dans l’équipe, mais je suis satisfait de ma saison », débute-t-il, avant de reconnaître que son futur n’est peut-être plus dans la discipline-reine des sports mécaniques. « Si je n’ai pas de challenge intéressant en F1, j’irai ailleurs. Je n’ai aucun problème avec cela. Des discussions ? Bien sûr, mais il reste peu de places libres. » A ce jour, il reste en effet six baquets (hors Haas) à pourvoir pour 2021 : les deux d’Alfa Romeo, les deux d’AlphaTauri, une place aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull et une place aux côtés de Valtteris Bottas chez Mercedes (qui devrait revenir à Lewis Hamilton, qui n’a pas encore prolongé).
La Formule E ou l'endurance ?
Si l’aventure de Romain Grosjean en Formule 1, débutée en 2009 chez Renault (puis Lotus de 2012 à 2015 puis Haas à partir de 2016), devait se terminer en 2020, le pilote français a d’autres idées pour son avenir : « La Formule E, sans hésiter. J’ai envie de gagner et ce Championnat offre des batailles serrées », annonce-t-il. Créé en 2014, le championnat du monde des monoplaces électriques a été remporté cinq fois sur six par des pilotes étant passés par la Formule 1 : le Brésilien Nelsinho Piquet, le Suisse Sébastien Buemi, le Brésilien Lucas di Grassi et le Français Jean-Eric Vergne (deux fois). L’endurance est également une option à prendre en compte pour le natif de Genève : « J’espère que l’Hypercar aura de beaux projets. Faire les 24 Heures avec mon équipe en e-sport m’a redonné envie de disputer cette course que j’adore. L’expérience humaine de partage est vraiment sympa. Les gens ne mesurent pas notre solitude dans les moments difficiles et parfois partager fait du bien comme une équipe de foot. » Et des moments difficiles, Grosjean en a beaucoup connu cette année sur la piste...