GP des Etats-Unis : L'incertitude n'est pas un souci pour le promoteur de l'événement
Face à l'incertitude quand à la tenue de courses en Amérique du Nord cette saison, le patron du Circuit des Amériques Bobby Epstein s'est montré confiant mais n'écarte pas une annulation du GP d
Si la saison 2020 de F1 va être lancée le week-end prochain, la suite de la saison est dans l’incertitude. Si les dirigeants de la discipline ont confirmé les huit premières courses, toutes en Europe, sur les mois de juillet, août et septembre, le flou règne sur les circuits qui pourront accueillir le championnat et s’il sera possible d’organiser des événements en Amérique du Nord, Amérique du Sud et en Asie. S’il est acquis que le Moyen-Orient, Bahreïn et Abu Dhabi, accueilleront les deux ou trois dernières manches de la saison, une prolongation du segment européen avec le Mugello, Imola ou encore Portimão est très probable avant un détour par l’Amérique du Nord. Initialement prévu le 25 octobre, le Grand Prix des Etats-Unis pourrait conserver sa place et être encadré par le Canada puis le Mexique avant un passage par le Brésil. Toutefois, alors que les Etats-Unis font face à une flambée des cas de coronavirus, notamment en Floride ou au Texas, la tenue d’une course outre-Atlantique est tout sauf une certitude.
Epstein : « Pas dans l’urgence pour avoir une réponse »
Une situation qui ne pose pas de problème à Bobby Epstein, directeur du Circuit des Amériques à Austin et promoteur du Grand Prix des Etats-Unis de F1. « Je ne sais pas si la course va avoir lieu ou si elle sera annulée. Une décision va être prise, mais ce n’est pas encore le moment pour cela, a déclaré ce dernier dans un entretien accordé au magazine britannique Autosport. Je pense que la F1 met tout en place pour qu’il y ait une course, si c’est possible, nous ne sommes pas dans l’urgence pour avoir une réponse. » Le dirigeant texan, au lieu de se concentrer sur sa seule course, veut voir la situation dans son intégralité et il est prêt à faire des sacrifices pour que la F1 ne pâtisse pas de cette année 2020 difficile. « Ce qui m’intéresse, c’est de voir la discipline aller bien et rester en bonne santé. Nous sommes unis dans cet objectif avec les autres promoteurs, ajoute Bobby Epstein. Si cela signifie que nous devrions nous passer d’une course pendant une année, alors cela entre dans le plan à long-terme. Si cela signifie que nous, les promoteurs, nous devions faire des sacrifices sur le plan financier, je pense que tout le monde est prêt à le faire. Toutefois, ça dépend de ce qu’on nous demande et ce qu’il est possible de faire. » Une des solutions serait, comme en Autriche, la tenue d’une course à huis clos, mais cela serait très pénalisant pour le promoteur, qui se finance en grande majorité sur la billetterie.