Bourdais allume la F1, sans « fibre du sport auto »
Il n'y avait a priori aucune chance que Sébastien Bourdais retrouve un volant de F1, c'est désormais une certitude. Ce qui lui permet aussi de s'exprimer librement.
Auteur d'une saison et demie difficile en F1 avec Toro Rosso, en 2008 puis 2009, Sébastien Bourdais ne garde pas vraiment un bon souvenir de l'élite du sport automobile : « Ce n'est pas un paddock de passionnés, ça génère et englobe tout un tas de personnes qui ne sont pas forcément là pour les bonnes raisons. Il y a tant d'argent... Certains sont extrêmement intéressés par l'aspect financier, d'autres par la technique. Il n'y a pas de fibre du sport auto. »
« Il n'y a plus besoin de pilotes comme dans les années 80 ou 90 »
Le Français, qui a ensuite basculé vers l'Endurance puis l'Indycar, critique aussi le niveau purement sportif : « Il n'y a plus besoin de pilotes comme dans les années 80 ou 90, qui disaient ce dont ils avaient besoin. Désormais, il faut un pilote qui s'adapte aux caractéristiques de la voiture et en sorte le potentiel maximal. »