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Equipe de France - Varane : "Forcément un statut particulier"
Le Madrilène juge les Bleus champions du monde capables d’assumer leur "statut particulier" dès jeudi, à Munich (20h45), face à l’Allemagne.
Hugo Lloris sur le flanc, c’est donc bien à Raphaël Varane que reviendra l’honneur d’emmener en tant que capitaine pour la première fois en match officiel les Bleus doubles champions du monde face à l’Allemagne ce jeudi, sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich (20h45), dans le cadre de la nouvelle Ligue des nations.
Et le Madrilène, s’il n’ignore pas la difficulté de cette reprise pour les vainqueurs du Mondial – les 5 derniers ont été battus lors de ce premier match ! -, a confiance dans ce groupe tricolore reconduit comme un seul homme par Didier Deschamps: "Forcément on a un statut particulier maintenant, convient Varane. Mais je ne pense pas que le maillot avec une deuxième étoile pèsera plus lourd. On a montré de quoi on était capables. Pendant quatre ans, on sera attendus. L’équipe de France a toujours été attendue, maintenant encore plus avec ce statut de champions du monde. Mais ça ne va rien changer à notre façon de préparer les matches, de vivre au sein du groupe. On va garder les mêmes valeurs, la même ambition et toujours continuer à faire ce qu’on sait faire. On va savourer aussi ce titre de champion du monde", assure le patron de la défense.
"Heureux de se retrouver"
Car si les Bleus auront droit dimanche à "un bel accueil à la maison" face aux Pays-Bas (20h45), le seul contexte de ce match de reprise, hostile, face à d’ex-champions du monde allemands forcément revanchards, après leur élimination dès le premier tour en Russie, doit suffire à mobiliser Varane et ses partenaires. Après tout, "l’Allemagne reste l’Allemagne, même s’ils sortent d’une période difficile."
"C’est vrai qu’on est heureux de se retrouver. Il ne faut pas grand-chose pour mettre la musique et se remettre à chanter…, avoue aussi l'ancien Lensois. Le danger, c’est le relâchement. En football, les compteurs sont tout de suite remis à zéro, une compétition commence, on est des professionnels, mais il n’y a rien de mieux que d’affronter une équipe comme l’Allemagne pour se remotiver et repartir de l’avant. Il y a un contexte qui normalement facilite la remise en place de nos idées. (…) C’est jamais évident une rentrée après un titre comme celui de champion du monde. On sait que ce n’est pas facile, qu’il y a d’autres échéances et des matches compliqués à jouer. On va tout faire pour réaliser une bonne rentrée, face à un adversaire redoutable. C’est bien pour se remettre dans le bain et repartir tout de suite sur de nouveaux objectifs."
Plus qu’un trophée, c’est comme le dit Deschamps "un capital confiance" sur lequel ses joueurs peuvent et doivent se reposer. "Les repères, on les a, on est un groupe qui se connaît bien et la différence se fera plus sur le niveau physique." Le seul véritable motif d’inquiétude qu’il balaie pourtant de suite "Mais c’est pareil pour les Allemands et je ne pense pas que ce soit un facteur décisif. On a l’habitude de jouer ensemble, même sans un grand temps de préparation, on est prêts."
Varane séduit par la Ligue des Nations :