Groupama-FDJ : Après le Tour, Pinot veut briller aux JO
Alors qu'il se montre ambitieux en vue d'un Tour de France 2020 taillé pour les grimpeurs, Thibaut Pinot s'est dévoilé concernant son envie de briller lors des Jeux Olympiques de Tokyo.
Thibaut Pinot rêve en grand pour la saison 2020. Le coureur de la formation Groupama-FDJ, ragaillardi par la prolongation de contrat des deux partenaires principaux de l’équipe dirigée par Marc Madiot, s’est montré ambitieux après une année 2019 marqué par son abandon sur la Grande Boucle alors qu’il pouvait ambitionner le podium, voire mieux. « J'y croyais de plus en plus. J'attendais les Alpes avec impatience, a confié Thibaut Pinot à la presse lors de la présentation de l’équipe Groupama-FDJ. J'étais enthousiaste. Toute l'équipe était sur un petit nuage. » Une ambition de briller sur le Tour de France renforcée par un parcours 2020 taillé sur mesure pour les grimpeurs, laissant peu de place aux rouleurs et aux sprinteurs. « Pour moi et pour tous les grimpeurs, comme Bernal. Je ne suis pas mécontent. En 2020, j'ai envie de gagner des courses et de faire un bon Tour, ajoute le Franc-Comtois. En 2019, on a mis un pied dans la porte. On va l'ouvrir encore plus. Tout est possible en 2020. » Si Thibaut Pinot va lancer sa saison sur le Tour La Provence à la mi-février, le premier grand moment sera Paris-Nice.
Pinot : « Tous les favoris des JO sortiront du Tour »
En effet, le coureur de la formation Groupama-FDJ a décidé de chambouler ses habitudes et délaissera Tireno-Adriatico pour « La Course au Soleil ». Le mot d’ordre pour cette saison 2020 sera l’ambition, pour lui mais surtout pour son équipe. « En 2020, on a envie de gagner des courses, d'être acteur, d'être dans l'action, pas dans la réaction, assure Thibaut Pinot. Pendant longtemps en France, on a longtemps regardé jouer les autres, comme une équipe modeste en football regarde jouer le PSG. Les meilleurs se sont habitués à nous voir, elles doivent apprendre à jouer avec nous. » Mais si cette ambition sera reflétée sur les routes de la Grande Boucle, elle le sera également aux Jeux Olympiques. Tout comme Romain Bardet et Julian Alaphilippe, le Franc-Comtois compte tirer parti du parcours exigeant tracé sur les pentes du Mont Fuji. « Je suis sûr de vouloir y aller. Tous les favoris aux Jeux sortiront du Tour, confirme Thibaut Pinot, qui voit l’enchaînement Tour-JO en une semaine comme un avantage. J'ai déjà eu des sensations comme jamais je n'en ai eu quelques jours après le Tour, quand j'ai participé à la Clasica San Sebastian. Pour nous, coureurs, c'est mieux que ça soit six jours après le Tour plutôt que quinze, en fait. » Thomas Voeckler ne manque pas de candidats, mais il n'aura que cinq tickets pour Tokyo à sa disposition.