Bleus : Vers une décision favorable de Sivakov ?
Alors qu'il court sous licence russe après avoir grandi dans l'Hexagone et obtenu la nationalité française, Pavel Sivakov a laissé entendre qu'il pourrait porter les couleurs de l'équipe de Franc
Pavel Sivakov a un choix à faire. Né en Italie de parents anciens cyclistes russes, le coureur de la formation Ineos Grenadiers a grandi en France, son père Alexei Sivakov ayant rejoint l’équipe BigMat-Auber 93 alors qu’il n’avait qu’un an. Installé avec sa famille en Haute-Garonne, il a fait ses classes en tant que cycliste dans la région avant de faire ses débuts professionnels en 2018 sous les couleurs de l’équipe Sky, désormais appelée Ineos Grenadiers. Avant cela, en septembre 2017, Pavel Sivakov a obtenu la nationalité française tout en conservant sa licence russe au niveau de l’Union Cycliste Internationale. Mais, avec son développement, il a été sacré champion de Russie du contre-la-montre juniors en 2015, et ses résultats avec la formation Ineos dont une étape du Tour d’Italie en 2019 et la deuxième place de la récente Route d’Occitanie derrière Egan Bernal, le Franco-Russe attire les convoitises.
Sivakov : « La France, c’est chez moi »
En effet, celui qui n’a pas connu de sélection en équipe de Russie dans le cadre des championnats d’Europe ou du monde doit désormais faire un choix. Soit il conserve sa licence russe et choisi de représenter le pays de ses parents, soit il décide de représenter le pays où il a grandi, la France. Au micro de France Télévisions peu après avoir terminé la 20eme étape du Tour de France, Pavel Sivakov a abordé le sujet et ses déclarations n’ont pu qu’intéresser Thomas Voeckler, sélectionneur de l’équipe de France. « Je pense que je vais prendre un peu plus ma décision après le Tour de France. Honnêtement, avoir le soutien du public français sur le Tour, surtout lors de l’étape pyrénéenne, je me rends compte que c’est chez moi. La France, c’est chez moi, a déclaré le coureur de l’équipe Ineos Grenadiers. Je n’ai pas encore pris ma décision finale mais je pense que je vais le faire bientôt. » Une telle décision permettrait à l’équipe de France et au cyclisme français de compter sur un talent de plus pour les années à venir.