Upamecano et Nkunku ont les ailes qui poussent
Leipzig, qui se rend mardi à Dortmund pour un choc de Bundesliga, aime les jeunes Français. Dayot Upamecano le sait déjà depuis des années, Christopher Nkunku le découvre avec bonheur.
Dayot Upamecano
Titulaire depuis 2017, c'est le taulier de la défense centrale de Leipzig, le patron baroudeur. La retraite dans un ou deux ans ? Non, plutôt un gros club de Premier League, car Dayot Upamecano n'a que 21 ans. Parti de Valenciennes pour Salzbourg à 16 ans, il fait partie de cette génération incroyablement mature très jeune. « En dehors des terrains, je reste toujours le même, assure-t-il pour la LFP. J'ai des parents qui m'aident beaucoup, qui me parlent beaucoup. »
Ils doivent sûrement lui rappeler, aussi, que sa clause libératoire ne cesse de diminuer d'année en année, comme prévu dans le contrat avec son club, leader de Bundesliga depuis ce week-end (et qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions, où il affrontera Tottenham). De 100 millions d'euros en 2018, son prix est passé à 80 millions en 2019 et descendra à 60 millions l'année prochaine. Selon Kicker, les dirigeants de Leipzig l'ont déjà acté : ils ne pourront plus lutter. Direction Arsenal ou un des deux Manchester ?
Christopher Nkunku
Titulaire, buteur et encore plus passeur (trois buts, huit passes), Nkunku ne regrette absolument pas d'avoir franchi le pas en quittant son PSG, le point de non-retour ayant été atteint après son tir au but manqué en finale de Coupe de France face à Rennes. « Je ne dirais pas que c’était facile pour moi de quitter le PSG. Mais pour mon développement, c’est bien. Bien sûr que j’ai joué à Paris, mais seulement quand une star était blessée, suspendue ou préservée. Ce n’était pas assez pour moi. »
Pour L'Equipe, le milieu de 22 ans détaille un peu plus son point de vue : « A l'été 2018, j'avais encore fait le choix de rester. Je pensais que ce serait la bonne saison, je me suis trompé. Je me suis donné toutes les chances d'y arriver à Paris. J'ai été patient. Ça m'a fait avancer, ça ne sert à rien de me poser 10 000 questions sur pourquoi ça ne l'a pas fait. C'est comme ça, je n'aurai pas les réponses. Le discours du club, chaque été, a toujours été positif me concernant. Les actes n'ont pas suivi. Leipzig, c'est ce qu'il me fallait. J'ai retrouvé le plaisir, c'est clair. Je me sens épanoui sur le terrain, un peu plus libéré. » Leipzig, ou le club qui rend tout le monde bon et joyeux. A n'importe quel âge.