Bundesliga - Le Werder Brême revit
Toujours relégable, le Werder Brême a pris 7 points sur les 3 derniers matchs. Les hommes de Florian Kohfeldt espèrent enchaîner mercredi (20h30 - beIN SPORTS 1) contre Francfort.
Dans l’histoire de la Bundesliga, créée en 1963, le Werder Brême est le club qui a le plus fréquenté l’élite allemande, avec seulement une saison passée dans son antichambre, en 1980-81. Sauf qu’avant l’interruption de la saison en raison de la crise sanitaire, il semblait bien parti pour y retourner, avec une série de neuf défaites sur ses onze derniers matchs de championnat, et une place de relégable amplement méritée.
Mais quelque chose a changé depuis la reprise. Pas immédiatement, puisque le retour du championnat a été synonyme de lourde défaite à domicile (1-4), face au Bayer Leverkusen du génial Kai Havertz, auteur d’un doublé. Depuis, les hommes de Florian Kohfeldt ont signé deux victoires à l’extérieur et un match nul à domicile, sans encaisser le moindre but. Cela fait donc 282 minutes que le portier tchèque Jiri Pavlenka est invaincu, ce qui n’est arrivé qu’une seule fois dans l’histoire du Werder ces dix dernières années, en 2014. Le gros coup du Werder à Schalke :
"Pas le temps de nous réjouir"
Samedi, c’est Leonardo Bittencourt, déjà auteur du but vainqueur à Fribourg une semaine plus tôt, qui a signé, d’une splendide frappe lointaine après une grossière erreur de Jean-Clair Todibo, l’unique but de Brême sur la pelouse de Schalke (0-1). Mais ce nouveau succès n’a pas permis au Werder de quitter la zone de relégation. Avant de recevoir Francfort mercredi soir (20h30 - beIN SPORTS 1), il occupe la 17e et avant-dernière place, à deux longueurs du barragiste, Düsseldorf.
"Ces sept points sont extrêmement importants. Et c’est le troisième match consécutif où nous affichons une mentalité complètement différente. Il faut continuer comme ça, ça porte ses fruits", apprécie Bittencourt. Avant que son coach ne tempère cet enthousiasme : "Nous avons encore six matchs à jouer et nous sommes toujours relégables. C’est pourquoi nous n’avons pas le temps de nous réjouir."
Kohfeldt : "Encore six finales à jouer"