En mai dernier, les Clippers avaient cueilli les Spurs au premier tour des playoffs, faisant respecter la hiérarchie de la saison régulière et renvoyant les vieillissants Texans à leurs doutes. Dix mois plus tard, les Californiens, toujours privés de Blake Griffin, n’ont pu que résister trois quart-temps mardi soir à la bande de Kawhi Leonard (20 points), qui l’a emporté 108-87.
La franchise de San Antonio confirme ainsi qu’elle est la seule à pouvoir suivre, à distance respectable tout de même, l’effrénée fuite en avant des Warriors (57 victoires et 10 défaites contre 60-6). Les hommes de Gregg Popovich concurrencent même les champions en titre, qu’ils défieront samedi lors d’un choc au sommet, en terme de série de victoires à domicile, puisqu’ils ont signé face aux Clippers leur 33e succès de rang dans leur salle cette saison (31 pour les Warriors).
Le renouvellement des Spurs
Et preuve que les Spurs réussissent à se renouveler, c’est encore LaMarcus Aldridge (17 points et 6 rebonds en 30 minutes) qui a eu le plus gros temps de jeu derrière Leonard (34 minutes de jeu), alors que les performances timides de Tony Parker (2 points à 1/5 et 5 passes) et Tim Duncan (6 points et 7 rebonds) ont été compensées en sortie de banc par David West (8 points et 6 rebonds), Patty Mills (15 points et 6 passes) ou encore l'éternel Manu Ginobili (13 points).
Une profondeur qui a notamment permis à San Antonio d’accélérer dans le quatrième quart-temps (37-17), et de faire entendre raison aux Angelenos, emmenés par Chris Paul (22 points et 8 passes) et DeAndre Jordan (16 points et 14 rebonds). Qui restent quatrièmes de la Conférence Ouest, à trois victoires du Thunder et loin derrière l’intouchable duo Warriors-Spurs.
