Sports de combat : Le gouvernement ouvre à nouveau la porte à la pratique
Dans un contexte de sortie de l'état d'urgence sanitaire, le gouvernement a pris un décret qui autorise de nouveau la pratique des sports de combat, sauf en Guyane et à Mayotte.
Les sports de combat ne seront plus les parents pauvres de la sortie du confinement. Si la majeure partie des activités sportives ont pu reprendre dès le 11 mai et l’entame du processus, tout en respectant des consignes sanitaires strictes, des sports tels le judo, le karaté ou la boxe ont dû rester au point mort pendant deux mois supplémentaires. Mais, alors que le gouvernement a mis un terme à l’état d’urgence sanitaire ce samedi, un décret a été publié au Journal Officiel qui autorise la pratique des sports de combat sur l’ensemble du territoire sauf la Guyane et Mayotte, départements où la situation épidémique suscite encore beaucoup d’inquiétudes et ne permet pas une relance des activités dans les meilleures conditions.
« Une bonne nouvelle » pour Maracineanu
Une reprise de l’activité des sports de combats que la ministre déléguée en charge des sports Roxana Maracineanu a confirmé via son compte officiel Twitter. Un message qui s’accompagne toutefois d’une mise en garde alors que la circulation du coronavirus en France Métropolitaine est encore active, avec un nombre de victimes qui a dépassé ce vendredi le cap des 30 000 recensés depuis le début de la pandémie. « Dès aujourd’hui, dans les territoires sortis de l’état d’urgence, la pratique de toutes les disciplines sportives, sports de combat compris, est désormais autorisée, déclare la ministre sur le réseau social. Une bonne nouvelle qui ne doit pas nous empêcher de rester prudents et responsables. » Une décision qui va ainsi permettre à des sportifs tels Tony Yoka ou encore Teddy Riner de reprendre un programme d’entraînement complet dans l’Hexagone dans les meilleurs délais.