Ski alpin - Beaver Creek : Feuz gagne la descente, Clarey deuxième
Le Français Johan Clarey (38 ans) a terminé deuxième samedi de la descente de Beaver Creek (Etats-Unis), remportée par le Suisse Beat Feuz.
Les descendeurs français attendaient cela depuis 2017. Depuis Kitzbühel, il y a deux ans, la France n'avait plus placé l'un de ses représentants sur le podium de la spécialité. Et Johan Clarey, troisième ce jour-là derrière un autre Français Valentin Giraud Moine et l'Italien Dominik Paris, était déjà dans le coup. A l'époque, le skieur de Tignes avait 36 ans. Il en a aujourd'hui 38 (bientôt 39) et cela ne l'a pas empêché de se classer deuxième samedi à Beaver Creek (Etats-Unis), lui qui avait dû se contenter de la treizième place lors de l'ouverture de la saison de descente, à Lake Louise. Devancé de 41 centièmes par le vainqueur du jour le Suisse Beat Feuz, à la tête désormais de douze victoires en Coupe du Monde et déjà vainqueur de cette descente de Beaver Creek l'année dernière, Clarey a terminé dans le même temps que l'Autrichien Vincent Kriechmayr (1'13”39), avec qui il partage cette deuxième place sur un tracé dont le départ avait été abaissé en raison du vent violent sur le haut du parcours. A la fête depuis le début de l'hiver (quatre victoires sur les six descentes disputées jusqu'à maintenant), l'Italien Dominik Paris n'a même pas réussi à accrocher le Top 10 cette fois.
Clarey : « C'est moi, je suis comme ça »
Le héros de ce début de saison termine derrière les deux Français Adrien Théaux (9eme) et Matthieu Bailet (dixième avec le même temps que Paris). Et loin derrière un Johan Clarey presque surpris de signer le sixième podium de sa carrière en Coupe du Monde (le cinquième en descente) au lendemain d'un super-G qui lui avait donné envie de tout arrêter. « Je suis passé d’une course vraiment minable en super-G et je me retrouve sur le podium en descente le lendemain alors que le super-G m'avait mis au fond du seau et que j’étais très déçu de mon ski depuis un certain temps, donc c’est quelque chose qui m’a plutôt surpris, réalisait à peine le vétéran français après sa deuxième place dans des propos relayés par Le Dauphiné. Mais c’est moi, je suis comme ça. Les coaches doivent s’arracher les cheveux des fois. Je suis capable de faire 50eme un jour et 2eme le lendemain, il faut l’accepter ! » Et savourer.