Sprint : Jimmy Vicaut s'explique sur son choix de rejoindre la Floride et Rana Reider
Après avoir livré ses explications dans un communiqué en début de mois, Jimmy Vicaut est revenu ce samedi sur beIN SPORTS sur son choix de quitter son entraîneur depuis 2016 Dimitri Demonière.
Mercredi, Jimmy Vicaut s'envolera pour Jacksonville et une nouvelle aventure. Après trois ans sous les ordres de Dimitri Demonière sans décrocher la moindre médaille internationale, le sprinteur français a décidé de prendre un nouveau virage, en rejoignant la Floride et le coach américain Rana Reider. Le natif de Bondy s'en était déjà expliqué dans un communiqué au début du mois, mais pas encore de vive voix. Il l'a fait ce samedi matin dans le cadre d'une interview sur beIN SPORTS aux côtés de son compère Pierre-Ambroise Bosse, réalisée dans la semaine à l'INSEP mais diffusée samedi matin. « C’est maintenant ou jamais, il fallait tenter. C’est une opportunité que l’on m’a proposée, j’ai accepté. Oui, c’est un électrochoc. Il me faut autre chose. Cela fait dix ans que je suis ici, j’aimerais voir autre chose, voir ce qu’il me manque, car dans ce groupe-là, ils ont ramené plein de médailles, donc j’aimerais voir ce qu’ils font de plus que moi. Je serai dans mes retranchements, obligé d’aller les chercher et d’aller me battre contre eux », avoue le recordman d'Europe du 100m, conscient que les circonstances font aussi qu'il puisse se le permettre.
Vicaut : « Il faut prendre tous les risques »
« C’est maintenant ou jamais, c’est l’année olympique, il faut prendre tous les risques. En plus, mon petit bout de chou a un an, il va à la crèche donc c’est le bon moment pour y aller. S’il avait été un peu plus grand, ça aurait été plus compliqué. Je vais prendre le risque, c’est mon job. De toute façon, ma saison ne peut pas être pire que cette année. » Vicaut a notamment brillé par son absence en finale des derniers Mondiaux. Ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2013. Une saison que le Francilien souhaite oublier au plus vite, au même titre que ces Championnats du Monde de Doha dont il garde un très mauvais souvenir à tout niveau. « Pour une fois, je ne m’étais pas blessé. Pourtant, je ne suis pas allé vite. Ca a été un fiasco ! La ville, tout ce que l’on faisait, tout était nul ! »