Les fans de Novak Djokovic devront s’armer d’encore un peu de patience pour revoir leur champion sur les courts. En marge de la cérémonie des Trophées Laureus, au cours de laquelle il a été désigne sportif de l’année 2023, le Serbe est revenu sur son actualité et donné une perspective de retour à la compétition. "Malheureusement je ne vais pas pouvoir jouer à Madrid cette année... J'ai prévu de jouer à Rome", a-t-il indiqué, hier (lundi 22 avril) dans la capitale espagnole où se tenait l’évènement.

Djokovic : "J’espère retrouver mon meilleur niveau"

Un choix fort confirmant les difficultés actuelles du n°1 mondial, en délicatesse avec son physique. Battu en demi-finale du tournoi de Monte-Carlo par Casper Ruud après avoir ressenti une gêne au bras droit au tour précédent, il avait décidé de ne pas se rendre à Barcelone, où Rafael Nadal avait fait sa rentrée, pour se préserver. Visiblement as satisfait de ses progrès, il ne foulera pas la terre battue espagnole cette saison avec l’espoir d’être apte le 6 mai prochain quand débutera le tournoi romain. "J'espère que je pourrai jouer, en me préparant bien", a-t-il concédé.

Une étape importante car la dernière avant Roland-Garros, dont il est le tenant du titre. "Cette année a été un peu différente pour moi, je n'ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau de tennis et j'espère que je le ferai à Roland-Garros", a-t-il ajouté alors que s’annonce la partie la plus importe de la saison pour lui avec l’enchaînement Porte d’Auteuil-Wimbledon-Jeux Olympiques-US Open.

La pige de Zimonjic se poursuit

Tout n’est pas sombre néanmoins dans le camp serbe puisque Djokovic semble avoir trouvé un nouvel équilibre autour de lui. Après son échec monégasque, il s’était séparé, d’un commun accord, de Goran Ivanisevic. Sans entraîneur attitré, l’homme aux 24 titres en Grand Chelem est accompagné de son ancien partenaire de Coupe Davis Nenad Zimonjic. Un duo qui lui plaît. "J’ai passé de très bons moments avec Nenad Zimonjic ces trois dernières semaines. Nous parlons de continuer. Je prendrai ma décision dans les prochains mois. Je ne vais pas me précipiter", a-t-il déclaré même si avec l’expérience il ne formalise pas d’être seul. "Il est toujours utile d’avoir un entraîneur et une équipe de qualité car c’est la formule du succès. Ça vous aide à être plus performant, à mieux vous entraîner et récupérer mais j’en suis à un stade de ma carrière où je peux estimer que ne pas avoir de coach est une option", estime le Serbe qui aura 37 ans dans un mois.