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Qualifications Coupe du monde 2026 : Claudio Ranieri au chevet de l’Italie ?
Après avoir fini sa mission sur le banc de l’AS Rome, Claudio Ranieri serait prêt, selon la Gazzetta dello Sport, à devenir le nouveau sélectionneur de l’Italie en remplacement de Luciano Spalletti.
Il semblerait que la retraite fuit Claudio Ranieri, à moins que ce ne soit lui qui la repousse à chaque prétexte. Selon la Gazzetta dello Sport, l’emblématique technicien italien devrait dire oui à la Fédération italienne de football pour devenir le nouveau sélectionneur de l’Italie. Le quotidien sportif italien rapporte que l’homme de 73 ans aurait reçu un appel des dirigeants du football transalpin hier après-midi afin de lui proposer le poste, vacant depuis le licenciement de Luciano Spalletti ce week-end, dans la foulée de la désastreuse entrée en matière de la Squadra Azzurra dans sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2026 (0-3 en Norvège).
Un double rôle
Une opportunité que n’attendait plus le Romain et qu’il devrait saisir, d’autant qu’il aurait reçu l’aval de ses dirigeants. En effet, la famille Friedkin, propriétaire de l’AS Roma, l’aurait autorisé à accepter la fonction de sélectionneur de l’Italie ; une fonction qu’il occuperait en parallèle de son nouveau rôle de conseiller sportif de la Louve.
Si les dirigeants italiens ont pensé à Claudio Ranieri, c’est parce que l’entraîneur de 73 ans jouit d’une expérience peu commune et s’est fait une spécialité des sauvetages. Il y a trois ans, alors qu’il sortait d’une expérience à Watford, il avait cédé au chant du retour venu de Cagliari, qu’il considère comme "sa mère", quittée en mai 2024 après avoir assuré son maintien en Serie A. Il avait alors tiré sa révérence lors d’adieux déchirants d’émotion. Le point final de son histoire, pensait-on, mais à l’automne dernier, le cri de désespoir de la Roma l’a convaincu de venir à son secours. Il l’a soignée et lui a redonné une santé au point de réaliser une deuxième moitié de saison presque parfaite, échouant à seulement un point de la qualification en Ligue des champions, mais obtenant un billet pour la Ligue Europa. De quoi convaincre que son âge ne lui a rien fait perdre de sa magie.
Sacchi valide l’option
Or, c’est exactement ce dont a besoin l’Italie, qui craint de manquer pour une troisième fois consécutive la Coupe du monde. "En ce moment, inutile d'inventer des tours de magie, de se lancer dans des projets insolites : nous devons aligner une équipe logique, concrète et efficace", confirme Arrigo Sacchi dans la Gazzetta dello Sport, avant de poursuivre au sujet de Claudio Ranieri : "Ranieri est un entraîneur très empathique, il sait trouver le juste équilibre avec ses joueurs. Il est nécessaire de construire un groupe fort et soudé, où chacun se sacrifie au nom de la cause commune et où l'égoïsme ne prévaut pas. Il ne s'agit pas d’une défense à trois ou quatre, c’est le moindre des problèmes. S'il arrive, Ranieri devra choisir les joueurs et les mettre dans les meilleures conditions pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes (…) Je pense que, compte tenu de la situation actuelle, son expérience et son bon sens pourraient être décisifs."
À 73 ans, Claudio Ranieri pourrait donc s’asseoir à nouveau sur ce banc qu’il pensait avoir laissé derrière lui le mois dernier. Pour la bonne cause, celle de tout un pays, car comment dire non à "la mère patrie" en détresse ?