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Ligue des champions : Une quatrième finale pour le Paris Saint-Germain
En écartant Arsenal après une nouvelle victoire (2-1), le champion de France s’est qualifié pour sa deuxième finale de Ligue des champions et la quatrième de son histoire en compétitions européennes.
La soirée avait démarré par un feu d'artifice et s'est terminée de la même façon. Hier soir, le Paris Saint-Germain n’a pas manqué son rendez-vous. Dans un Parc des Princes qui avait offert un beau spectacle en amont de la rencontre, les Parisiens ont fait ce qu’il fallait pour se hisser en finale de la Ligue des champions.
Donnarumma s’occupe de tout
Ils auront d'abord souffert, une dizaine de minutes, le temps de se faire une double frayeur et de constater qu’une fois encore, Gianluigi Donnarumma serait là pour le sauver au besoin. Comme il en a pris l'habitude dans cette campagne européenne, le champion d'Europe 2021 a fait des merveilles sur sa ligne, détournant d'un réflexe une tentative à bout portant de Gabriel Martinelli à la réception d'une longue touche de Thomas Partey. Quelques minutes plus tard, il était à nouveau prompt à s'interposer sur une frappe sèche de Martin Ødegaard depuis l'entrée de la surface. Deux alertes dès l'entame qui avaient donné le ton de sa partie et permis à ses coéquipiers d'être rassurés et de se libérer.
En effet, les Parisiens ont rétabli un certain équilibre et engagé le combat. Un combat dont ils ont su sortir vainqueurs en faisant preuve d'un certain réalisme. À la lisière de la surface anglaise, Fabian Ruiz profitait d'un dégagement de la tête hasardeux de Thomas Partey pour expédier une volée du gauche imparable dans le but adverse. Un coup de canon pour sonner les Gunners dès la 27e minute. La suite se jouerait en seconde période. Il y eut une frappe superbement enroulée de Bukayo Saka en direction de la lucarne, mais que Gianluigi Donnarumma est allée chercher du bout du gant comme Yann Sommer face à Lamine Yamal la veille. Puis Vitinha caviarda un penalty généreusement accordé avant qu'Achraf Hakimi ne soulage de son angoisse le Parc des Princes en doublant la marque d'un bel enchaînement dans la surface après une remise d'Ousmane Dembélé (2-0, 72e). Arsenal allait bien réduire l'écart quatre minutes plus tard, mais il était trop tard. Les dernières offensives anglaises furent vaines face au bloc formé par Marquinhos et consorts. Le Paris Saint-Germain ne laisserait pas passer sa chance. Pas cette fois.
Le défi intériste
Avec cette nouvelle victoire, le champion de France a confirmé qu’il était plus fort que le club londonien, à qui il n’a presque rien cédé en 180 minutes. Hier soir, il s’est ouvert en grand les portes de la finale de la Ligue des champions, se donnant une chance d’obtenir le titre de champion d’Europe qui lui avait échappé en 2020 dans la bulle sanitaire de Lisbonne (0-1 contre le Bayern Munich). Le club parisien vivra, en outre, le 31 mai prochain, la quatrième finale européenne de son histoire. Avant de s'affirmer en C1, c’est en C2 que les Parisiens avaient réalisé leurs premiers coups d’éclat. En 1996, la bande à Rai avait conquis son seul titre continental en dominant le Rapid Vienne en finale de la Coupe des vainqueurs de coupe (1-0). Elle avait néanmoins raté le doublé l’année suivante, battue en finale par le FC Barcelone (0-1). Pas de Bavarois et encore moins de Blaugranas cette fois pour contrecarrer leurs rêves. Dans trois semaines, les hommes de Luis Enrique auront un autre cauchemar à dissiper : l’Inter Milan.