L’heure de vérité sonnera ce soir à 21h. Dans un Giuseppe-Meazza qui vivra une de ses grandes soirées européennes qu’il affectionne tant, l’Inter Milan espère venir à bout du FC Barcelone. La semaine passée, les Nerazzurri avaient chahuté leurs adversaires et étaient repartis presque frustrés de n’avoir accroché qu’un nul (3-3) après avoir mené deux fois au score et s’être vu refuser un quatrième but pour un hors-jeu qui avait nécessité l’intervention de l’assistance vidéo (3-3).

Six jours plus tard, ce sont donc les Italiens confortés dans leurs certitudes et dans leurs capacités à faire mal aux Blaugranas dans cette manche retour décisive. Si les hommes de Simone Inzaghi ont confiance en eux, c’est aussi le cas des anciennes gloires lombardes. Ancien capitaine nerazzurro et légende du club où il a évolué de 1978 à 1988, Alessandro Altobelli estime que les Intéristes n’ont pas de complexe à faire. "D'accord, ils sont très dangereux et Lamine Yamal est dévastateur, mais à l’aller, nous avons pris l’avantage deux fois, nous menions 2-0", indique à la Gazzetta dello Sport le champion du monde 1982.

Au-delà de l’impression laissée à l’Estadi Olímpic Lluís Companys, "qui donne de la confiance", assure-t-il, la légende nerazzurra appuie sur un autre point essentiel à ses yeux. "L’histoire de l’Inter sous Simone Inzaghi montre que l’équipe a rarement échoué dans des matches comme celui de San Siro."

Un pressentiment pour Lautaro Martinez

S’il se montre aussi optimiste avant cette demi-finale retour, Alessandro Altobelli le justifie aussi par la présence de Lautaro Martinez. Incertain en raison d’une blessure à la cuisse qui l’avait contraint à quitter la pelouse prématurément à Barcelone, l’attaquant argentin devrait bel et bien débuter ce soir. "Lautaro va aussi encourager les supporters. Je l’ai senti depuis mercredi dernier, quand nous l’avons vu partir à Montjuïc. J’ai aussi été capitaine de l’Inter, je sais ce que cela signifie de tout donner pour jouer un match comme celui-là. J’étais sûr que Lautaro allait serrer les dents, faire tout ce qu’il pouvait pour jouer", a-t-il confié au quotidien sportif italien.

En effet, le capitaine intériste va se faire violence pour tenir sa place et semer le doute chez les Barcelonais, car au bout se dessine une finale de la Ligue des champions. "Quoi de mieux que de gagner la Ligue des champions ? Ce serait la touche finale au cycle de Simone et de ces joueurs", interroge Alessandro Altobelli. Avant de songer au titre européen, il s’agira déjà de se défaire du FC Barcelone pour s’éviter une énorme désillusion dans une fin de saison qui tourne au vinaigre.