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Ligue des champions : Lucas Chevalier encore en phase d’apprentissage
Arrivé l’été dernier en provenance de Lille, l’international français s’est confié au Figaro sur son changement de dimension en rejoignant le Paris Saint-Germain et tout ce que cela induit d’attentes à son égard.
Rejoindre le Paris Saint-Germain n’a rien d’anodin. Si certains se sont glissés dans leur nouveau costume avec une facilité presque déconcertante, à l’image de Willian Pacho, d’autres ont besoin d’un peu plus de temps, car plus exposés. C’est le cas de Lucas Chevalier.
Présenté comme le futur gardien titulaire de l’équipe de France, le joueur de 23 ans a débarqué au Parc des Princes avec cette étiquette et la lourde tâche de succéder à Gianluigi Donnarumma, l’un des grands artisans de la victoire en Ligue des champions la saison passée et lauréat du trophée Yachine, récompensant le meilleur portier du monde. Ajoutez à cela la dimension prise par le club parisien, devenu la référence européenne, et vous avez les ingrédients d’un contexte périlleux.
Sans surprise, le jeune aspirant a connu des difficultés et commis plusieurs erreurs, que ce soit contre Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, 4-3 t.a.b.) ou l’Olympique de Marseille (0-1). Des erreurs qui ont entraîné leur lot de commentaires, de critiques et d’interrogations sur la pertinence de son recrutement. "Tout est scruté, tu n’as pas le droit à l’erreur, il faut être bon tout de suite. Honnêtement, on va chercher des petites choses... Le bon, c’est normal. Le moins bon, ce n’est pas normal. Mais finalement, c’est bien d’avoir ça d’entrée de jeu. Je pense que quand on est très bon ici, on est vraiment mis sur un piédestal, plus qu’à Lille. Mais, si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre", observe-t-il avec recul dans un long entretien accordé au Figaro.
"Je me sens de mieux en mieux"
Des difficultés sur le terrain qui s’expliquent aussi par un quotidien bouleversé. Bichonné dans le cocon lillois où il a été formé, Lucas Chevalier a découvert un autre monde à Paris, avec la nécessité d’y créer de nouvelles habitudes et d’y prendre ses repères. "Mon arrivée s’est vraiment accélérée dans les derniers jours, et on a tout de suite préparé la Supercoupe d’Europe contre Tottenham. Donc, les premiers mois, en tout cas le premier mois et demi, il y avait un peu d’inconfort. Je logeais encore à l’hôtel. Et puis je suis quelqu’un d’assez routinier, assez carré, et là, c’était un peu le freestyle", reconnaît-il.
Sans s’affoler, l’international français a remis de l’ordre dans son quotidien et le ressent. "Au tout début, ce n’était pas facile sur un plan général. Mais là, je commence à prendre mes habitudes, que ce soit au club, comment je m’entraîne ou en dehors (…) Je me sens de mieux en mieux", assure-t-il. Un bien-être retrouvé qui lui permet de mieux s’exprimer sur le terrain, où il commence aussi à mieux s’entendre et à mieux comprendre ses partenaires.
Mis dans le bain dès son arrivée, Lucas Chevalier n’a pas flanché malgré les difficultés rencontrées et a même montré une belle capacité à gérer la pression propre à un club de cette envergure. Une qualité qui justifie encore un peu plus la décision de la direction sportive parisienne de miser sur lui l’été dernier, au détriment du champion d’Europe italien, parti depuis à Manchester City. Sûr de son choix, Luis Enrique compte sur Lucas Chevalier pour sortir une prestation dont il a le secret ce mardi soir contre le Bayern Munich. Une nouvelle épreuve du feu face à ce qui se fait de mieux en Europe ces dernières semaines. S’il ne sera pas seul pour empêcher le champion d’Allemagne de marquer, ce que personne n’a réussi à faire depuis… le PSG en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs (2-0), l’ancien Lillois aura un rôle clé, notamment pour mettre en échec l’artilleur numéro 1 du rival bavarois, Harry Kane (22 buts en 15 matchs). L’occasion de montrer qu’il a bien digéré son arrivée à Paris.








