Le Paris Saint-Germain, Chelsea, Manchester City… quel est le point commun entre toutes ces formations ? Toutes ont pensé arracher un succès de prestige face au Real Madrid en Ligue des Champions, avant de connaître une fin funeste et une élimination au bout d’un scénario rocambolesque. Si les trois clubs cités plus haut en ont fait l’amère expérience lors de l’édition 2021-2022, le Bayern Munich a goûté à cette sensation ce mercredi, à l’issue d’une demi-finale qui restera à coup sûr dans l’histoire (2-2, 2-1). 

Mais alors, quel est le secret du Real Madrid ? Au bord du gouffre, bousculés et mal en point sur le terrain, les Merengues semblent toujours trouver les ressources nécessaires pour renverser des situations critiques. Au bout de cette énième nuit d’ivresse à Bernabeu, même les principaux intéressés ne semblaient pas pouvoir expliquer ce phénomène, à l’image de Ferland Mendy. "On l'a fait encore une fois, c'est vrai... Je ne sais pas comment l'expliquer, on a tout donné, on est très contents”, a ainsi tenté de comprendre le Tricolore au micro de Canal +, avant d’apporter une explication.

"Cette équipe n'abandonne jamais"

“C'est le mental, je trouve qu'on est très soudés, on essaye de jouer ensemble, de se donner ensemble. J'entends beaucoup que c'est de la chance, mais autant de fois, je ne pense pas que ce soit tellement de la chance". Héros du soir à la faveur d’un doublé tout aussi improbable que salvateur, dix minutes seulement après son entrée sur le pré, Joselu a rejoint l’avis de son coéquipier en zone mixte. “Cette équipe n'abandonne jamais, elle a dans le sang de se battre jusqu'au bout et c'est ce que nous avons fait".

Plus tard en conférence de presse, c’est Carlo Ancelotti qui a été invité à commenter la prestation des Madrilènes. Toujours pas redescendu de son nuage, le technicien transalpin a également eu des difficultés à trouver des mots pour caractériser cette aura qui plane autour du club madrilène en C1. “C'est difficile à expliquer. C'est la magie de cette équipe, dans cette compétition, dans ce stade, avec ces supporters", a-t-il réagi à son tour, avant de conclure.

Le choix décisif d'Ancelotti

"On a eu la force de ne pas perdre la tête. Nous devons remercier les fans et le club. Et les joueurs, car ils ont réalisé une saison à laquelle personne ne s'attendait. Moi non plus". Ébahis dans les tribunes de Bernabeu, les supporters merengues peuvent également remercier l’homme au sourcil toujours levé, lucide au moment de faire entrer Joselu pour les derniers instants de la partie. Une décision qui s’est non seulement avérée payante au tableau d’affichage, mais qui a fait basculer cette nuit dans une nouvelle dimension. Une soirée hors du temps.